« Il ne s’agit là nullement d’une approche réformatrice mais plutôt d’une adaptation prudente à la réalité bien réelle de nombreuses femmes confrontées à une grossesse non désirée ». Le Collectif « Si je veux », qui milite pour une réforme moderne de la législation sur l’IVG, ne peut cacher son sentiment de lassitude face aux tractations politiciennes entourant les discussions sur le projet de loi sur l’avortement du ministre Biltgen. C’est ainsi qu’il a réagi à la dernière proposition de conciliation entre les deux partenaires de la coalition, le CSV et le LSAP. Les deux groupes parlementaires auraient trouvé un accord selon lequel les deux consultations obligatoires pourraient désormais se dérouler le même jour et au même endroit. Par contre, l’avortement reste pénalisé. Le geste du CSV ne saurait être plus minimaliste. La députée verte Viviane Loschetter n’a d’ailleurs pas attendu longtemps pour dénoncer une coalition qui se montre « incapable de faire avancer le progrès sociopolitique », qualifiant même cette attitude de « misogyne et conservatrice ». Le collectif quant à lui parle d’une « frustration » face à une société qui « peine à s’émanciper en matière de droits des femmes ». La question est donc de savoir si les élu-e-s socialistes sont prêt-e-s à s’émanciper de la tenaille chrétienne-sociale et à mettre fin à cet épisode grotesque.
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