(dv) Le petit Etat du Qatar accueillera en 2022 la Coupe du monde de football. Cet événement nécessite de nombreux travaux. Or, les conditions de travail des ouvriers (immigrés) dans cet émirat peuvent être qualifiées d’esclavagistes. En tout cas, l’OGBL s’en émeut et vient d’envoyer un courrier à Pol Philipp, le président de la fédération de football luxembourgeoise. Le syndicat demande à Philipp d’« user de (son) influence en tant que membre de la Fifa pour soutenir l’adoption de dispositions concrètes pour le respect des droits fondamentaux de tous les travailleurs impliqués dans l’industrie mondiale du football et des secteurs connexes ». L’OGBL rappelle dans son courrier qu’un ouvrier au Qatar travaille 15 heures par jour, six jours par semaine, en touchant à peine huit dollars par jour. Le fait de quitter son employeur sans permission de ce dernier peut conduire à la déportation ou à la prison. Et d’asséner cet argument d’une symbolique lourde : « Le nombre de personnes qui perdront leur vie lors de la construction de l’infrastructure sera supérieur au nombre de joueurs lors de la compétition. »
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