La société israélienne NSO – spécialisée dans les logiciels d’espionnage –, qui entretient une filiale au Kirchberg, aurait aussi fourni le programme utilisé par les services secrets saoudiens pour traquer le journaliste Jamal Kashoggi, tué en octobre dernier dans l’ambassade saoudienne en Turquie. Depuis que ces faits ont été révélés, le député Déi Lénk David Wagner n’en démord pas et pose des questions parlementaires aux ministres de l’Économie et des Affaires étrangères. Une troisième question vient donc d’être traitée par leurs services, et aussi bien Étienne Schneider que Jean Asselborn campent essentiellement sur leurs positions. Dans le cas de NSO, ils ne reconnaissent aucune responsabilité, la société tombant sous la législation de son pays d’origine, et ne voient aucune possibilité de poursuites judiciaires « sur base de simples allégations formulées dans la presse ». Par contre, les ministres socialistes indiquent qu’au sein du Comité interministériel des droits de l’homme, ils ont mis en place un groupe de travail « Entreprises et droits de l’homme » afin de surveiller la mise en place du plan d’action national qui veille à ce que les principes directeurs de l’ONU relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme soient respectés.
Devoir de diligence : un groupe de travail mis en place
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