Le patronat avait frappé juste avant la trêve estivale, les ONG ont attendu la rentrée pour contrer. Ce lundi 20 septembre, l’Initiative pour un devoir de vigilance a présenté son appel à légiférer en matière de droits humains et environnementaux en ce qui concerne les entreprises luxembourgeoises et leurs chaînes de valeur. Cette plateforme d’ONG réclame un cadre légal obligeant les entreprises à exercer une « diligence raisonnable » pour s’assurer que leurs fournisseurs et prestataires respectent les droits humains. Or, le 20 juillet, le ministère des Affaires étrangères et l’UEL ont présenté un « Pacte national entreprises et droits de l’homme » qui va dans cette direction, mais sur une base volontaire. Les ONG estiment qu’au contraire une obligation légale est indispensable, et ont recherché l’appui d’entreprises favorables à une telle démarche. C’est avec une quarantaine de firmes qu’elles viennent donc de rappeler leur point de vue. La liste de ces entreprises interpelle : certes, il n’y a ni ArcelorMittal, ni les banques, ni Cactus. Mais, en plus des « usual suspects » du secteur alternatif, on y trouve Pall Center, Grosbusch, Luxlait et Rinnen constructions. Plus surprenant encore, il y a aussi Thyssenkrupp et… Aldi.
Droits humains : des entreprises contre le dumping
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