Direktive gegen Greenwashing: Nachhaltigkeit ist übermorgen

Nachhaltigkeitsberichte von Firmen sollen ihrem Anspruch gerecht werden. Die CSR-Direktive gibt einheitliche Regeln vor und will neben dem Unternehmenswohl auch das Gemeinwohl in den Blick nehmen.

Blühende Berichte zur Nachhaltigkeit – endlich ohne Greenwashing? (Pixabay; GDJ)

Das „Ende des Greenwashing“ hatte der französische Wirtschaftsminister Bruno Le Maire im Juni 2022 angekündigt, nachdem sich Regierungen und Europaparlament über die CSR-Direktive (CSRD) geeinigt hatten. Auch wenn es dabei um „Corporate Social Responsability“ geht, so steht das Kürzel hier doch für „Corporate Sustainability Reporting“ – eine EU-weit einheitliche Berichterstattung zur Nachhaltigkeit, zu der Unternehmen künftig verpflichtet sind. Die derzeit meist freiwillige und oft oberflächliche Praxis der Nachhaltigkeitsberichte soll durch eine Verpflichtung zu umfassenden Berichten nach klaren Regeln ersetzt werden – auch für Luxemburg eine bedeutsame Veränderung. mehr lesen / lire plus

Des cadeaux souillés pour Asselborn

Il y a une semaine que le Luxembourg a été élu au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. L’Initiative pour un devoir de vigilance, avec defenders.lu et les Amis de la Déclaration des droits des paysans, a réalisé à cette occasion ce jeudi une « marche des étoiles » depuis les sièges de cinq entreprises établies à Luxembourg et impliquées dans des violations des droits humains partout dans le monde. Les membres et sympathisant-e-s des organisateurs ont tenté de remettre à chaque entreprise un objet symbolisant les violations des droits humains engendrées par ses activités. Avec le slogan « Pour une loi nationale selon les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits humains », l’ensemble des manifestant-e-s s’est ensuite retrouvé devant le ministère des Affaires étrangères et européennes pour rappeler la nécessité d’une législation contraignante sur le devoir de vigilance. mehr lesen / lire plus

Droits humains : des entreprises contre le dumping

Le patronat avait frappé juste avant la trêve estivale, les ONG ont attendu la rentrée pour contrer. Ce lundi 20 septembre, l’Initiative pour un devoir de vigilance a présenté son appel à légiférer en matière de droits humains et environnementaux en ce qui concerne les entreprises luxembourgeoises et leurs chaînes de valeur. Cette plateforme d’ONG réclame un cadre légal obligeant les entreprises à exercer une « diligence raisonnable » pour s’assurer que leurs fournisseurs et prestataires respectent les droits humains. Or, le 20 juillet, le ministère des Affaires étrangères et l’UEL ont présenté un « Pacte national entreprises et droits de l’homme » qui va dans cette direction, mais sur une base volontaire. mehr lesen / lire plus

Devoir de vigilance : Le zigzag d’Asselborn

Trouver une démarche commune entre société civile et entreprises pour le respect des droits humains tout au long de la chaîne de création de valeur, tel est le vœu pieux du ministre des Affaires étrangères – qui s’emmêle les pinceaux.

(©woxx)

Ce mardi matin au ministère des Affaires étrangères, Jean Asselborn, Michel Reckinger pour l’UEL et Norman Fisch pour l’Institut national pour le développement durable (INDR) ont présenté le « pacte entreprises et droits de l’homme ». Les entreprises signataires de ce papier s’engageront volontairement à veiller aux droits humains et profiteront de formations ainsi que de conseils et du feedback d’un-e expert-e en la matière. mehr lesen / lire plus

Devoir de vigilance des sociétés multinationales : « Un cadre juridique international très défaillant »

Etika, Attac et l’Initiative pour un devoir de vigilance au Luxembourg invitent mardi prochain à un lunch-débat sous le thème du devoir de vigilance des sociétés multinationales. Le woxx s’est entretenu avec l’invité du jour, Olivier Petitjean, coordinateur de l’Observatoire des multinationales et auteur d’un livre qui relate la longue lutte pour obtenir, en France, une loi spécifique en la matière.

Olivier Petitjean est un journaliste qui coordonne depuis 2017 l’Observatoire des multinationales, une plateforme en ligne devenue l’une des sources d’information les plus importantes sur les comportements sociaux et environnementaux des multinationales du CAC 40 et au-delà. 
Auparavant, il a travaillé dans le secteur de la solidarité internationale et de l’édition, en France et en Nouvelle-Zélande.

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Socfin : Greenpeace citée au tribunal

La Socfin est une entreprise bien connue de la société civile luxembourgeoise. Cotée à la bourse locale, la société tient aussi ses assemblées générales au grand-duché, ce qui attire à chaque fois des militants (woxx 1374). Et pour cause, la société, qui appartient à 38 pour cent à Vincent Bolloré, travaille dans l’exploitation forestière en Afrique où elle possède de gigantesques concessions (185.000 hectares) afin d’y produire de l’huile de palme et du caoutchouc naturel. En février 2016, Greenpeace a publié un rapport, « Menaces sur les forêts africaines : enquête sur les investissements du groupe Bolloré et de son partenaire belge Hubert Fabri », dans lequel l’ONG détaillait les pratiques de la Socfin et critiquait le fait que celle-ci refuse de s’engager dans la voie de la « zéro déforestation » dans les territoires sous sa concession. mehr lesen / lire plus

Manif contre la Socfin

1374socfin« Oui au dialogue, non à l’accaparement des terres » : ce fut un des slogans de la manifestation contre la société spécialisée dans les palmeraies d’huile et les hévéas, cotée à la bourse luxembourgeoise, qui tenait son assemblée générale ce mercredi vers 10 heures à l’hôtel Parc Belair (voir l’article détaillé dans le woxx 1373). Par rapport à l’année passée, où une action similaire avait été organisée, les troupes avaient bien grossi – et ceci malgré les grèves et les perturbations du trafic ferroviaire. En effet, en dehors du collectif « Meng Landwirtschaft », les rangs des militants d’ONG de France et de Belgique étaient un peu plus clairsemés que prévu. mehr lesen / lire plus

Socfin und Landraub: Der Konflikt schwelt weiter

Am 1. Juni wird die mit Landraub-Vorwürfen konfrontierte Holding Socfin ihre Jahresversammlung in Luxemburg abhalten.

1373newssocfinAls es im vergangenen Jahr bei der Jahresversammlung der in Luxembourg eingetragenen Holding Socfin zu Protesten kam, wurden die etwas zaghaften Unmutsbekundungen „de quelques permanents d’ONG“ noch belächelt. Tatsächlich ist der Widerstand, mit der die auf Palmöl und Kautschukanbau spezialisierte Socfin-Filialen anderswo auf der Welt zu tun haben, etwas militanter, als es die eher höflichen, wenn auch zielstrebig geführten Klagen gegen Socfin in Luxemburg – und in Frankreich und Belgien, wo die wichtigsten Eigentümer, Vincent Bolloré und Hubert Fabri, zu Hause sind – vermuten lassen.

Der internationale Protest, der auf die Opfer der Socfin-Expansion in zehn Ländern Asiens und Afrikas aufmerksam zu machen versucht, hat sich seit 2013 institutionalisiert, als eine internationale Allianz der Socfin-Opfer gegründet wurde. mehr lesen / lire plus

La balle dans le pied de Bolloré

Quand les activités d’une entreprise sont dénoncées publiquement sur le plan écologique et social, que peut-elle faire ? Essayer de fournir des contre-informations. C’est ce qu’a fait la holding Socfin domiciliée au Luxembourg, en réponse à Greenpeace France qui lui avait reproché son rôle dans l’accaparement des terres (« land grabbing »), la déforestation et les plantations de palmiers à huile en Afrique (woxx 1360). Vincent Bolloré, actionnaire le plus important de la Socfin et visé par un article sur l’accaparement des terres en 2012, avait choisi une autre voie. Celle de déposer une plainte pour diffamation contre le site d’information « Basta !  mehr lesen / lire plus

Greenpeace s’attaque à Bolloré

1360newsbolloreDans le cadre de sa campagne « zéro déforestation », Greenpeace France dénonce les agissements de l’homme d’affaires Vincent Bolloré et de la société Socfin, domiciliée au Luxembourg. Récemment, le groupe Bolloré avait déposé une plainte en diffamation contre le site d’information « Basta ! », qui avait critiqué la pratique de l’accaparement des terres (woxx 1343). Rappelons que le woxx avait dès 2009 dénoncé la manière dont la Socfin avait traité le peuple des Bunong au Cambodge lors de la mise en place d’une plantation géante d’hévéas. L’enquête de Greenpeace quant à elle se concentre sur l’Afrique, où l’on assiste à une « véritable ruée sur les forêts » afin de les transformer en plantations de palmiers. mehr lesen / lire plus

Bolloré contre Basta, les Bunong contre Bolloré

« L’accaparement des terres en Afrique ou en Asie serait-il devenu un sujet impossible à évoquer sans risquer une longue procédure judiciaire ? Informer sur les mises en cause de la Socfin, une holding luxembourgeoise (…) par des organisations internationales et des communautés locales serait-il tabou ? » C’est la question soulevée par le site d’information Basta ! (www.bastamag.net). En effet, le groupe Bolloré a déposé une plainte en diffamation contre lui. Un article rendant compte de l’accaparement des terres (« land-grabbing ») avait souligné le rôle de la holding, dont le groupe Bolloré est actionnaire. Basta ! dénonce la « conception très restrictive de la liberté de la presse » du dirigeant d’entreprise Vincent Bolloré, également propriétaire du groupe de médias Vivendi. mehr lesen / lire plus

Krecké auf dem Holding-Auge blind

Menschenrechtsverletzungen in Kambodscha durch eine an der Luxemburger Börse eingetragene Firma? Auf diese, bereits in der woxx 1019 aufgegriffenenen Vorwürfe, antwortete Noch-Wirtschaftsminister Jeannot Krecké im Rahmen einer parlamentarischen Anfrage. Zum einen habe die Muttergesellschaft Socfin die Anschuldigungen seitens der Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) dementiert, und aus der Ferne sei es „schwierig, die Fakten zu beurteilen“. Zum anderen handle es sich bei der luxemburgischen Gesellschaft um eine „Holding“, deren Tochterfirmen den jeweiligen ausländischen Gesetzgebungen unterliegen. Der Minister erinnert an die OECD-Vorgaben zur sozialen und ökologischen Verantwortung von multinationalen Konzernen. Diese seien allerdings „nicht bindend“ und ihre Umsetzung sollte wohl am besten von der OECD selber vorangebracht werden. mehr lesen / lire plus

Menschenrechtsverletzung via Luxemburg

Im Oktober 2009 berichtete Bernard Thomas in der woxx über die wenig empfindsamen Praktiken der in Luxemburg ansässigen Holding Socfinasia („Bolloré chez les Bunong“), die zusammen mit einer ansässigen Baufirma im kambodschanischen Busra in der Provinz Mondulkiri industrielle Kautschukplantagen angelegt hat und dabei die Grundrechte des lokalen Bunong-Volkes missachtete. Jetzt dürften diese bereits 2007 begonnenen Vorhaben endlich auch ein Nachspiel in Luxemburg haben. Die Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) hat im Oktober einen ausführlichen Bericht über das Gebaren der Socfinasia, die im Dunstkreis der französischen Gruppe Vincent Bolloré und der belgischen Familien Ribes und Fabri operiert, veröffentlicht. mehr lesen / lire plus

CAMBODGE: Bolloré chez les Bunong

Le Luxembourg n’a jamais été une puissance coloniale. Pourtant, à travers sa place financière, il joue un rôle dans l’exploitation du Tiers-Monde. Par exemple au Cambodge, où l’habitat du peuple Bunong est menacé par l’expansion de l’industrie du caoutchouc.

La rentabilité d’abord. Récolte de caoutchouc.

Une contrée montagneuse au bout du monde. Pour s’y rendre, tout un périple. Rendez-vous donc en Asie du Sud-Est, dans la capitale cambodgienne Phnom-Penh. Arrivé là-bas, vous avez intérêt à vous lever de bonne heure, le départ quotidien en direction de Busra est matinal. Comptez entre huit et dix heures, selon la météo, pour le trajet qui vous amènera à Sen Monorom, capitale de la province montagneuse de Mondulkiri. mehr lesen / lire plus