La devise du premier ministre, « Quand le pays va bien, les gens vont bien », ne semble pas s’appliquer à tout le monde. Alors que la différence entre le haut et le bas de l’échelle sociale ne cesse de se creuser, comme le prouvait déjà le rapport du Statec sur la cohésion sociale paru juste après les élections d’octobre, c’est Eurostat qui vient en rajouter une couche. En effet, l’office statistique de l’Union européenne vient de publier une étude (qui porte sur l’année 2017) sur le risque de pauvreté chez les jeunes de 18 à 24 ans – qui ont un travail, excluant donc les étudiant-e-s et les personnes au chômage. Les chiffres sont alarmants pour le grand-duché, puisque nous sommes deuxièmes : 20 pour cent des jeunes au travail vivent avec un risque de pauvreté. Seule la Roumanie nous dépasse avec 28,2 pour cent. La moyenne européenne est de 11 pour cent (11,9 pour la seule zone euro). Si on peut supposer que ce sont surtout les prix déments du logement qui appauvrissent les jeunes travailleurs, le Luxembourg ferait mieux de se doter d’une vraie politique de redistribution des richesses – se retrouver à la tête d’une telle statistique n’est pas forcément bon pour le nation branding.
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