Sélectivité sociale, fausse bonne idée
« Les économies réalisées ou réalisables de cette façon sont plutôt d’ordre symbolique, mais donnent un mauvais signal. » Clairement, le renchérissement des chèques-service accueil ne trouve pas grâce aux yeux des auteurs de l’étude « Les transferts sociaux en temps de rééquilibrages budgétaires », commanditée par la Caritas et la Gréng Stëftung. Présentée par le gouvernement comme un pas vers une plus grande sélectivité sociale, l’augmentation de la participation financière des ménages, selon l’étude, « frappe encore une fois les familles avec enfants, déjà désavantagées vis-à-vis de leurs pairs sans enfants ». Ayant analysé treize types de prestations sociales, l’étude constate qu’une plus grande sélectivité n’économiserait que peu d’argent, à moins d’éliminer le caractère assurantiel dans des domaines comme la santé. mehr lesen / lire plus