… c’est ce que désire le parti Déi Lénk dans un communiqué de presse cette semaine : il y prend position sur la rupture de contrat entre le conseil d’administration (CA) du Centre hospitalier Émile Mayrisch (CHEM) et le bureau d’architecture chargé du projet « Südspidol », après l’accusation d’imposture contre l’architecte. Le parti s’inquiète surtout pour les habitant-e-s du sud du pays : « (La) rupture de contrat avec l’architecte (…) retardera le chantier de cinq années (…) durant lesquelles les habitant-e-s (…) devront se contenter des structures hospitalières existantes, mais en partie vétustes et insuffisantes pour garantir durablement la prise en charge des besoins de santé d’une population grandissante. » Pour Déi Lénk, ces circonstances sont le résultat d’une politique de santé « menée en faveur de l’intérêt privé et de la rentabilité économique ». Le parti saisit l’occasion pour évoquer ses propres revendications : une gestion publique et transparente des hôpitaux – il mentionne qu’il y a parmi les membres effectifs avec voix délibérative du CA du CHEM quatre employé-e-s de la société anonyme ArcelorMittal –, des moyens personnels et logistiques renforcés pour le commissaire aux hôpitaux, une planification hospitalière ainsi qu’une conception globale d’un système de santé orienté vers les besoins sanitaires de la population.
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