A une semaine de la Journée internationale des femmes, la commission parlementaire de la santé a débattu du texte de compromis entre les deux partenaires de coalition relatif au projet de loi concernant l’IVG. « C’est un mélange entre la législation belge et allemande », explique Alex Bodry, président du LSAP. Les socialistes et les chrétiens-sociaux auraient donc trouvé un accord : alors que les premiers doivent accepter le principe de deux consultations obligatoires (l’une médicale, l’autre sociale), les seconds doivent accepter qu’elles se dérouleront au même moment au sein d’un hôpital ou d’une institution pratiquant l’IVG. Une mesure qui permettrait, selon les dires de Bodry, d’assurer que les consultations se déroulent dans une environnement « libre de toute ingérence idéologique ». Danielle Igniti, la présidente du Planning familial, fait contre mauvaise fortune bon coeur. Ce compromis ne la satisfait évidemment pas, mais elle se dit consciente qu’il n’y a rien d’autre à attendre de cette coalition, en particulier du « senior partner » CSV. Si ce compromis comporte certaines avancées par rapport aux dispositions précédemment prévues, elle estime qu’on ne peut toujours pas parler d’un IVG sans indication, étant donné qu’une chape de plomb morale continue à peser sur la conscience des femmes candidates à l’avortement. Mais les femmes (et les hommes) pourront encore faire valoir leurs revendications lors des activités autour du 8 mars (voir agenda).
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