L’idée semble judicieuse: analyser l’aspect „siège des pouvoirs“ à travers les siècles et cela par rapport à la ville de Luxembourg – désormais devenue le siège d’institutions européennes et la capitale d’un petit pays. Le Musée d’histoire de la Ville a choisi de consacrer quelques salles au sujet. Dès l’entrée, on sourit: a côté d’une maquette du „Grousse Kueb“ avorté se trouve une citation reprochant aux capitales européennes de manquer d’architecture rayonnante. On sourit encore dans la salle „Représentations“ – toutes sortes de portraits de puissant-e-s y sont juxtaposés. On apprécie le rappel du sens multiple du mot „Résistance“, qui inclut jusqu’aux manifestants d’Arcelor. Et puis … on reste sur sa faim. L’exposition décline le concept de pouvoir en s’appuyant sur le cas luxembourgeois. On pourrait la transposer sans peine à Strasbourg, Aix ou Anvers, car elle ne se préoccupe pas des spécificités locales récurrentes. Quid de la constellation centre de pouvoir et environnement rural? Comment les différents types de pouvoir (urbain, régional, suprarégional) coexistent-ils dans la Ville? Comment l’absence d’identité nationale a-t-elle modifié le rapport aux pouvoirs et qu’en reste-t-il aujourd’hui? Cette expo se veut un ballon d’essai pour la réorganisation de l’exposition permanente en 2006. Espérons que quelques-uns des sujets évoqués seront approfondis d’ici là.
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