Après de longs travaux de rénovation, les portes du Grand Palais à Paris se sont réouvertes début octobre cette année. La première exposition à y être montrée mérite à elle seule le déplacement : „Klimt, Schiele, Kokoschka et Moser“ sont au rendez-vous. La révolution viennoise – longtemps méconnue en France – éclate à nouveau dans ce bâtiment historique, qui date de l’Exposition Universelle de 1900.
Si la notoriété de Klimt – motif de millions de cartes postales dans le monde entier – , de Kokoschka et d’Egon Schiele n’est plus à faire, cette exposition donne l’occasion de voir un peintre jusque-là enseveli dans les archives: Kolomann Moser. Et peut-être aurait-il dû y rester. Car l’intérêt qu’on peut porter à celui qui fût surtout connu pour ses travaux de décorateur, est historique plutôt qu’esthétique. Ses compositions mythologiques montrent une forte attraction pour les thèmes et représentations germaniques, et portent déjà le germe de l’esthétique nazie célébrée plus tard par une Leni Riefenstahl.
Néanmoins, l’exposition brille par la multitude de tableaux rares d’Egon Schiele, dont une série d’autoportraits qui ne laissent aucun doute quant à la qualité intemporelle de son art. Mis à part ses tableaux connus, Klimt surprend aussi par la finesse des portraits exposés, dont celui de Mäda Primavesi – totalement à l’opposé de ses réprésentations plus abstraites et floues. En général, l’exposition brille par le choix éclectique des tableaux de paysages, croquis et portraits. A voir absolument.
Au Galeries Nationales du Grand Palais, jusqu’au
23 janvier 2006.
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