Mercredi, un compromis a été trouvé en ce qui concerne les stress-tests des centrales nucléaires européennes. Greenpeace Luxembourg avait surtout insisté sur le maintien du critère de la résistance à une chute d’avion (woxx 1111), possible notamment en cas d’attaque terroriste. Or, si la France et la Grande-Bretagne ont obtenu que la sécurité contre des attentats soit traitée à part, la résistance aux chutes d’avion accidentelles sera bien englobée dans les tests. C’est plutôt du côté de la manière de procéder que le commissaire à l’énergie Günther Oettinger, qui avait promis des tests « crédibles », a dû mettre de l’eau dans son vin. En effet, ce seront les opérateurs des centrales qui rempliront les questionnaires, et les instances de supervision nationales qui évalueront la crédibilité des réponses. Ce n’est qu’ensuite que des équipes multinationales d’experts examineront les rapports – mais elles pourront décider d’effectuer des inspections sur place. De toute façon, l’Union européenne ne sera pas habilitée à décider de la fermeture d’une centrale, même si son résultat de test devait être désastreux. L’intérêt des tests sera donc avant tout d’offrir un point d’accrochage aux initiatives politiques anti-nucléaires : refuser de fermer des centrales dangereuses ou se faire prendre en flagrant délit de trucage de test pourra se révéler très stressant pour un gouvernement.
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