Alors qu’à partir du 31 octobre les usines de Schifflange et de Rodange ne seront plus cotées à la bourse de Luxembourg – ce qui indique encore plus clairement qu’aucune reprise des activités n’est en vue – les discussions, mardi dernier, au parlement européen sur les activités d’Arcelor-Mittal en Europe ont tourné au vinaigre. Car, le Luxembourg est loin d’être le seul pays à souffrir des mauvais tours de Lakshmi Mittal. Le scénario est le même en Belgique, en France, en Espagne et dans certains pays de l’Est : absence d’investissements dans les usines de la part du management et ensuite tactique de saucissonnage pour la clôture des usines. Une stratégie qu’Arcelor-Mittal poursuit donc partout en Europe, sans que celle-ci ne lui réponde d’une seule voix, comme d’habitude. Même si tous ont été d’accord que la façon dont le géant du fer s’y prenait avec les travailleurs européens était scandaleuse, le commissaire européen pour l’emploi, les affaires sociales et l’inclusion a fait savoir que l’Union européenne n’interviendrait pas dans ces affaires. En même temps, le groupe vient de lâcher, contre toute attente, son OPA lancée sur la firme australienne MacArthur Coal, qu’il tentait d’acquérir encore cet été (voir woxx 1122). Depuis, son cours en bourse s’est effondré. Même si Arcelor-Mittal continue de faire des bénéfices, cette évolution n’annonce rien de bon pour le futur de ses industries en Europe.
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