Deux
ans déjà que la ville japonaise de Fukushima fut frappée par une
catastrophe nucléaire, conséquence d’un tsunami. Alors que ni l’archipel
et encore moins son économie ne s’en sont véritablement remis, les
voeux d’alors de mettre fin au tout nucléaire semblent déjà bien loin.
Pourtant, à en croire les professions de foi, tout le monde s’oppose au
nucléaire. Y compris le DP, le parti historiquement le plus
pro-nucléaire, a fait sa mue. Il l’a fait savoir ce jeudi par la voix du
député Eugène Berger (ancien secrétaire d’Etat à l’environnement) : les
libéraux ont découvert les énergies alternatives et ils appellent de
leurs voeux une renégociation du traité Euratom. Lundi prochain sera
d’ailleurs l’occasion de marquer le coup : à 12h30, le comité d’action
nationale contre l’énergie nucléaire appelle à un piquet de
commémoration sur la place Clairefontaine dans la capitale. Trois
revendications centrales y seront portées : l’arrêt des centrales
nucléaires proches de nos frontières, pour une politique européenne
anti-nucléaire et pour un concept énergétique national sans recours aux
énergies nucléaire et fossile. Ce qui est intéressant, c’est que
l’ensemble des partis politiques luxembourgeois (en plus de bien
d’autres associations et syndicats) participent au comité, y compris les
partis gouvernementaux. Ce qui ne se fait pas trop ressentir.
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