(lc) – Bien qu’il
fasse partie du spectre politique grand-ducal luxembourgeois depuis des
décennies, l’ADR risque de se prendre une énorme raclée aux élections
anticipées d’octobre. Déjà amputé de deux de ses députés, Jean Colombera
et Jacques-Yves Henckes, qui ne supportaient plus les lubies
ultra-conservatrices de l’ex-président du parti Fernand Kartheiser, fin
2012, l’ADR n’a retrouvé ni sa forme, ni même une ligne politique
cohérente depuis. L’OPA lancée par l’AHL de Kartheiser sur le parti, qui
voulait en faire un « parti à droite du CSV » a laissé des cicatrices
profondes. Mais au lieu de désespérer, l’ADR essaie de regarder de
l’avant, même s’il ne change pas de recette. Une femme parmi les huit
candidats de tête – bon, on n’imagine pas une discussion sur un quota
féminin avec Kartheiser – et plein de vieux visages : Roby Mehlen, qui
n’avait pas récupéré son siège à l’Est, Roy Reding au Centre, tandis
qu’au Sud ce sont Gast Gybérien et Fernand Kartheiser qui se retrouvent
en tête. Le changement tant promis n’est pas pour demain, surtout si on
sait que le parti est financièrement aussi ruiné que les finances de
l’Etat qu’il déplore tant.
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