(dv) – Le secrétaire général de l’OGBL, André Roeltgen, n’est pas homme à y aller par quatre chemins. Surtout pas en période électorale. Et c’est à cette occasion qu’il s’adresse aux partis politiques et aux candidats, afin qu’ils s’expriment clairement sur un certain nombre de sujets majeurs. Le message est clair : les partis qui formeront le gouvernement suite aux élections du 20 octobre devront rompre avec la politique sociale du gouvernement actuel qui a causé l’échec de deux tripartites. Dans le cas contraire, il serait illusoire de parler de « renouveau ». C’est évidemment le cas de l’indexation des salaires. Sur ce point, le syndicat se montre intransigeant : les partis doivent montrer patte blanche, ne pas répondre de manière évasive, le tout sans langue de bois. Ils doivent ainsi indiquer s’ils sont pour la réintroduction intégrale du système, et, le cas échéant, quelle « manipulation » ou quelle « dégradation » ils prévoient. Quant à l’index plafonné, que l’OGBL qualifie de proposition « populiste », il égrène les arguments en sa défaveur. Mais il n’y a pas que l’index qui préoccupe l’OGBL. Celui-ci prévient également ceux qui voudraient toucher au salaire minimum ou bien encore remettre en cause les conventions collectives. Reste à voir quels partis voudront se couper d’une organisation comptant 60.000 membres.
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