« Oui au dialogue, non à l’accaparement des terres » : ce fut un des slogans de la manifestation contre la société spécialisée dans les palmeraies d’huile et les hévéas, cotée à la bourse luxembourgeoise, qui tenait son assemblée générale ce mercredi vers 10 heures à l’hôtel Parc Belair (voir l’article détaillé dans le woxx 1373). Par rapport à l’année passée, où une action similaire avait été organisée, les troupes avaient bien grossi – et ceci malgré les grèves et les perturbations du trafic ferroviaire. En effet, en dehors du collectif « Meng Landwirtschaft », les rangs des militants d’ONG de France et de Belgique étaient un peu plus clairsemés que prévu. Mais le message a bien été reçu, tant à l’intérieur de l’hôtel, où quelques militants ont pu se glisser grâce aux parts de la Socfin qu’ils ont pu se procurer, qu’à l’extérieur, où les micros et les caméras étaient nombreux pour immortaliser l’événement. Lors des discussions à l’intérieur, les responsables de la société ont quant à eux réfuté les reproches avancés par le collectif d’ONG et rappelé qu’ils n’étaient en conflit ni avec les autorités locales, ni avec les représentants des populations traditionnelles dans les régions où la Socfin exploite ses plantations. Les ONG ont réuni un nombre impressionnant de témoignages de victimes de la société. La dernière édition du Brennpunkt Drëtt Welt contient d’ailleurs un entretien avec Neth Prak, représentant des Bunongs du Cambodge dans l’Alliance internationale des riverains des plantations Socfin.
Manif contre la Socfin
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