« L’accaparement des terres en Afrique ou en Asie serait-il devenu un sujet impossible à évoquer sans risquer une longue procédure judiciaire ? Informer sur les mises en cause de la Socfin, une holding luxembourgeoise (…) par des organisations internationales et des communautés locales serait-il tabou ? » C’est la question soulevée par le site d’information Basta ! (www.bastamag.net). En effet, le groupe Bolloré a déposé une plainte en diffamation contre lui. Un article rendant compte de l’accaparement des terres (« land-grabbing ») avait souligné le rôle de la holding, dont le groupe Bolloré est actionnaire. Basta ! dénonce la « conception très restrictive de la liberté de la presse » du dirigeant d’entreprise Vincent Bolloré, également propriétaire du groupe de médias Vivendi. Le site signale également que des paysans cambodgiens ont porté plainte en France contre le groupe pour violation des droits de l’homme et du droit de l’environnement. Il s’agit du peuple Bunong, victime de la création d’une plantation géante d’hévéas produisant du caoutchouc. Une affaire que le woxx avait révélée dès 2009 (woxx 1019).
Bolloré contre Basta, les Bunong contre Bolloré
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Tagged Accaparement des terres, Basta, Bourse de Luxembourg, Bunong, Cambodge, Cambodia, Corporate social responsability, Deforestation, Freedom of the press, Hévéa, Land grabbing, Liberté de la presse, Luxembourg stock exchange, Rubber tree, Socfin, Vincent Bolloré, Vivendi, woxx1343.Speichere in deinen Favoriten diesen permalink.