Fräiräim Festival
: Oops, They Did It Again

Trotz Protest aus der Kulturszene 
hält die Philharmonie an ihrer Entscheidung fest: Beim „Fräiräim Festival“ erhalten Musiker*innen keine Gage. Die Szene ist empört, der Veranstalter redet sich heraus.

Die Tramfahrt zur Philharmonie ist gratis, das „Fräiräim Festival“ ebenfalls – doch auf wessen Kosten? (Copyright: Asurnipal, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons)

Christophe Reitz (All Reitz Reserved) teilt selten Beiträge auf Facebook, doch vergangenes Wochenende machte der Musiker eine Ausnahme. Zu tief saß die Empörung über die Ausschreibung für die zweite Ausgabe des „Fräiräim Festival“ (28. – 30.06.2024), organisiert von der Philharmonie. Bereits letztes Jahr, als das Festival Premiere feierte, übte die Musikszene Kritik an dem Konzept: Die Philharmonie zahlt keine Gage an die Freizeitmusiker*innen, an die sich das Festival primär richtet. mehr lesen / lire plus

Musik: Mit der Philharmonie um die Welt

Musikliebhaber*innen sollten sich den 25. August rot im Kalender markieren: An diesem Tag beginnt der Vorverkauf für die Konzertreihe „Autour du monde“ der Philharmonie. Die Höhepunkte des Programms im Überblick.

Susana Baca aus Peru kommt am 22. April in die Philharmonie. (COPYRIGHT: Javier Falcon)

Was originäre Musik aus den fünf Kontinenten des Globus angeht, ist die Philharmonie der einzig verbliebene ruhende Pol in Luxemburg. Zwar gibt es auch weiterhin vereinzelte Veranstaltungshäuser, die gelegentlich Weltmusik in Programm haben, aber den zweiten Fixpunkt für solche multikulturellen Klänge, das MeYouZik-Festival, hat Luxemburg-Stadt, die nicht müde wird, ihre vorgebliche Weltoffenheit zu plakatieren, heimlich während der Pandemie sterben lassen. mehr lesen / lire plus

Sit Bach and Relax

Certes, on a pu pratiquer tous les jeux de mots les moins originaux sur le nom du grand compositeur… mais ce mardi 22 octobre, le récital d’Antoine Tamestit à l’alto et de Masato Suzuki au clavecin a réussi la performance d’à la fois stimuler et relaxer.

Photos : Philharmonie/Éric Engel

C’est avec la première sonate pour viole de gambe et clavecin que s’ouvre le récital du duo franco-japonais, entièrement consacré à Bach. Pas pour alto et clavecin ? Non, car comme l’explique Antoine Tamestit dans le programme, « la clé de lecture est la même que celle de la viole de gambe et nécessite donc très peu d’arrangements ». mehr lesen / lire plus

Pascal Schumacher : Rosace.8

Revenant du jazz au classique, le vibraphoniste Pascal Schumacher a présenté ce mercredi sa première grande œuvre, « Rosace.8 » – quelques grands moments, malgré une atmosphère souvent trop sucrée.

(© Alfonso Salgueiro)

Un an de travail pour en arriver à cette soirée : l’émotion est lisible sur le visage et traduite par les paroles que Pascal Schumacher adresse au public (venu en grand nombre) assis dans le grand auditorium de la Philharmonie. Pour un musicien avant tout connu pour ses performances dans le jazz, jouer avec les musicien-ne-s de l’Orchestre philharmonique du Luxembourg (OPL) n’est pas rien, surtout quand il s’agit de ses propres compositions. mehr lesen / lire plus

Des compositrices radicalement contemporaines

« Figures radicales », c’est le titre du concert qui a eu lieu samedi 24 novembre dans le cadre du festival de musiques nouvelles « rainy days ». Un programme alléchant pour amatrices et amateurs de musique classique contemporaine, avec trois grandes premières, et qui a tenu toutes ses promesses.

Francesca Verunelli, compositrice italienne, dont l’œuvre « Tune and Retune » a été jouée pour la première fois lors du concert. (Photo : Julian Hargreaves)

Le festival « rainy days » mérite décidément son nom : ce soir, une pluie fine et glaciale arrose le Kirchberg, et l’arrivée dans le grand hall de la Philharmonie est un soulagement. mehr lesen / lire plus

Festival de voix

Pour le premier concert de sa résidence cette saison à la Philharmonie, mardi 23 octobre, Philippe Herreweghe a offert un programme entièrement mozartien, à la tête de deux formations qu’il a fondées. Avec, en apothéose, un « Requiem » où les voix du chœur et des solistes ont particulièrement séduit.

Photos : Sébastien Grébille

Si le plat de résistance de la soirée est sans conteste le « Requiem » de Mozart dans la version achevée par son assistant Süßmayr, la première partie promet tout de même une écoute passionnante. L’Orchestre des Champs-Élysées, que le chef gantois a créé en 1991, interprète la « Symphonie n41 en ut majeur », dite « Jupiter », ultime symphonie du compositeur. mehr lesen / lire plus

« Cantar no Luxemburgo é cantar em casa »

Avec Tito Paris et Sara Tavares, deux stars de la musique luso-créole ont enthousiasmé l’audience de la Philharmonie.

Le samedi 13 octobre, la grande salle de la Philharmonie était pleine à craquer : parmi la foule venue pour assister au concert du chanteur et musicien capverdien Tito Paris, les abonné-e-s bon BCBG se mélangeaient avec les fans capverdiens. Mon pote Paulo et moi, il faut l’avouer, ne connaissions que le nom de cet ambassadeur d’une « lusophonie » musicale qui mêle des airs capverdiens, portugais, africains et brésiliens.

Dès les premiers sons, il était clair que Paris se meut dans un registre plutôt classique de la morna (le pendant capverdien du fado) et de la coladeira (plus gaie et plus cadencée), reprenant des airs traditionnels pour les réarranger dans un style orienté vers le jazz, voire le pop, mais toujours très rythmés et précis. mehr lesen / lire plus

Classique jusqu’au bout des cordes

C’était bien à une soirée « grands classiques » qu’invitait la Philharmonie ce lundi 8 octobre, pour la venue de l’Orchestra de Cadaqués dirigé par Vladimir Ashkenazy, avec le pianiste Denis Kozhukhin en soliste.

(Photos : Sébastien Grébille)

Grande affluence ce soir à la Philharmonie. Certes, le programme du concert symphonique était fait pour attirer les foules, mais la salle de musique de chambre proposait également une représentation, d’où une certaine agitation d’avant-concert sous les colonnades. Un public résolument allemand aussi, arrivé en force notamment avec les navettes de Trèves ; les œuvres classiques intéresseraient-elles moins les fonctionnaires européens, habituels auditeurs assidus, ou serait-ce cette programmation le lundi ? mehr lesen / lire plus

Rentrée détendue et salle comble

C’est dans une Philharmonie pleine à craquer que l’OPL a inauguré mercredi la nouvelle saison symphonique, avec un « lunch concert » à la saveur très romantique. L’occasion de préparer le grand rendez-vous de ce vendredi et de montrer sa motivation.

(Photo : Alfonso Salgueiro)

Pour une fois, les musiciennes et musiciens, avec leur tenue décontractée, ne font pas preuve de plus d’élégance vestimentaire que la moyenne du public. Celui-ci – composé en grande partie de fonctionnaires de l’Union européenne ou d’employé-e-s de grandes sociétés du Kirchberg – est venu en nombre, alléché par la perspective de grappiller quelques instants avec la Cinquième Symphonie de Tchaïkovski en guise de pause déjeuner. mehr lesen / lire plus