Dans l’histoire interminable autour des droits d’émission non utilisés après la fermeture de l’usine de Schifflange, l’État luxembourgeois vient de remporter un round devant la cour administrative.
L’affaire a ses origines dans les temps immémoriaux où le CSV était encore au pouvoir et que Jean-Claude Juncker régnait sur le pays de sa main tranquille. Pour permettre à un de ses plus gros pollueurs, Arcelormittal, de continuer à produire de l’acier sans trop se soucier de ses émissions de CO2, le gouvernement vient en aide régulièrement en lui achetant des quotas d’émissions de gaz à effet de serre. Cet exercice de casuistique jésuite à échelle industrielle, tant il ressemble au commerce des indulgences au Moyen Âge, a pour but de garantir la compétitivité des industries sans qu’elles se soucient trop de leur impact écologique – pris en charge par l’argent de l’État. mehr lesen / lire plus