La Galerie Clairefontaine présente dans son Espace 1 une collection de trente tirages originaux signés par la photographe professionnelle allemande Thea Warncke (Hambourg, 1894-1999). Tous ses clichés portent le tampon de son atelier („Lichtbildwerkstätten“).
Le nom de Thea Warncke n’est pas vraiment familier. L’exposition présentée par la galeriste Marita Ruiter nous fait donc découvrir un aspect de la Nouvelle Vision allemande („Neue Sachlichkeit“) des années trente. Dans l’esprit d’une recherche qu’on pourrait définir aujourd’hui sociologique, la photographe a voulu inventorier les différents métiers dans le domaine de l’artisanat, de l’industrie et de la recherche scientifique. C’est autour d’une volonté descriptive que sont composées ces images. Restitution exacte de l’état des choses, les photographies montrent des rangées de machines, le travail des ouvriers dans leur tenue anonyme de travail, mais en s’approchant, aussi les visages des chimistes, des chercheurs qui sont toujours photographiés dans leur milieu de travail.
Jusqu’au 2 mars, Galerie Clairefontaine, Espace 1.