La „Konschkëscht“, ou, plus précisément, son antenne eschoise située dans la rue de l’Alzette, propose chaque mois les travaux d’un artiste vidéaste différent. En avril, les passants
peuvent se perdre dans les travaux de Philippe Gruber. Se perdre dans le sens où les travaux de ce jeune luxembourgeois reflètent un monde intérieur angoissant. Mais c’est surtout le spectateur qui est mis dans la situation inconfortable de ne pas pouvoir échapper aux regards du cinéaste. Ainsi la mise en perspective est la marque principale des travaux de Gruber. L’´il du spectateur est – qu’il le veuille ou non – le sujet. Les visions sont en partie véritablement cauchemardesques ou très banales, et on ne peut pas dire laquelle est la pire. La première vidéo, intitulée „Jeu de pistes“, met en scène un simple trajet de voiture, mais monté en accélération légère. Ce qui donne une impression de vertige renforcée encore par la musique électronique et saccadée. La même chose vaut pour „Schizophrenia“, le deuxième travail. Ici, l’´il de la caméra se balade dans les couloirs d’un hôpital. C’est glauque, c’est noir et sans sortie. La dernière séquence „Reality Lost“, fait, à part son clin d’´il à Milton, une référence à „Blair Witch Project“. Autant dire que cette fois l’objectif se balade en pleine forêt labyrinthique et que la sortie n’est pas prête d’être trouvée. Excepté si on continue son shopping.
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