La campagne pour les élections sociales dans la fonction publique a bel et bien démarré. Ce mardi, le syndicat des professeur-e-s du secondaire, l’Apess, a sonné le tocsin. Et comme à son habitude, le président Daniel Reding ne s’est pas montré d’une grande tendresse, surtout vis-à-vis des autres syndicats représentant le monde enseignant. En effet, selon l’Apess, la défense des intérêts des profs court le danger de se voir diluée du fait qu’au sein des syndicats concurrents, les enseignant-e-s du secondaire sont numériquement sous-représentés par rapport à celles et ceux du primaire. Le SNE et le SEW, affiliés à la CGFP et à l’OGBL, sont clairement visés. Pas étonnant, du coup, conclut l’Apess, que les profs, contrairement à leurs collègues de la carrière moyenne, attendent encore une hausse de leurs traitements. Et de prévenir le gouvernement: dès la sortie de la crise, ils lui rappelleront le fonctionnement de la règle de trois. Car si les instits ont vu leurs traitements revalorisés en contrepartie d’une augmentation de leur charge de travail de 2,5 heures par semaine, les profs rappellent qu’ils ont consenti à une heure hebdomadaire supplémentaire en 2006. Sans contrepartie. L’arrangement entre l’Etat et les instits de 2008 a semble-t-il ouvert la boîte de Pandore.
-
Die neuesten Artikel
Newsletter
woxx Podcasts