« Accord mi-figue, mi-raisin, mais accord quand même », c’est ainsi que l’OGBL voit les résultats de la tripartite sidérurgique qui s’est tenue ce mercredi. Ce que le nouveau ministre de l’économie a considéré comme « une journée décisive pour la sidérurgie luxembourgeoise » s’est donc soldé par un accord qui laisse en suspens les principaux points de discorde – avant tout la réouverture des usines de Schifflange et de Rodange – et qui n’amène rien de nouveau dans un climat social empoisonné depuis longtemps. Arcelormittal a certes fait des promesses d’investissement dans les usines de Differdange et de Belval, allant jusqu’à 400 millions d’euros, si le projet de modernisation du train 2 à Belval est accepté. Mais la firme a campé sur ses positions en ce qui concerne Schifflange et Rodange, ce qui a été critiqué par le conseil communal schifflangeois d’ailleurs, qui promet de continuer de se battre contre la politique d’Arcelormittal. Reste encore à dire que l’Etat luxembourgeois se porte toujours garant pour le système des pré-retraites et pour les cellules de reclassement jusqu’en 2016, année où le plan négocié cette semaine prendra fin. En gros, les syndicats n’ont pas eu de mauvaises nouvelles. Arcelormittal peut continuer à engranger les profits et à distiller la vérité sur les deux usines dont il veut se débarrasser, et l’Etat continuera à payer.
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