Dans une lettre ouverte au
premier ministre, au ministre des finances et au président de la Chambre
des députés, le Cercle de coopération appelle à l’interdiction des
fonds spéculatifs sur les matières agricoles domiciliés au Luxembourg.
Et ceci afin que le gouvernement demeure cohérent dans sa volonté de
lutter contre la pauvreté et la faim. En septembre 2012, le Cercle des
ONG publiait la première édition du « baromètre sur la cohérence des
politiques luxembourgeoises pour le développement »
(www.fairpolitics.lu). Sept exemples d’incohérence y étaient mentionnés,
dont celui relatif à la spéculation financière sur les matières
premières agricoles. Dans une réponse à une question parlementaire du
député Henri Kox, le ministre des finances a précisé que des fonds
d’investissement dans les matières premières agricoles, émis par
différents groupes d’origine étrangère, ne représentaient – au 31 août
2012 – que 0,04 pour cent du patrimoine global des fonds domiciliés au
Luxembourg. Soit environ 900 millions d’euros d’actifs nets. Si ces
fonds d’investissements sont marginaux en les comparant au total des
actifs des fonds d’investissement luxembourgeois, ils représentent tout
de même trois fois l’aide publique du développement 2011 du Luxembourg.
« De tels fonds spéculatifs sur les matières agricoles pourraient être
totalement interdits sans causer préjudice à la place financière »,
affirme le Cercle de Coopération, vu que cette spéculation a des
conséquences désastreuses pour les petits producteurs agricoles.
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