Greta Thunberg avait annoncé en avril un boycott de la conférence climatique en novembre à Glasgow, puis y a renoncé il y a deux semaines. En ligne de mire de la jeune militante suédoise : l’inégalité d’accès à la COP26 due à la pandémie. Or, durant l’été, le gouvernement britannique a assuré qu’il allait faciliter l’accès de délégué-e-s des pays du Sud global, notamment en leur fournissant des vaccins – ce qui a fait revenir Thunberg. Mais tout n’est pas rose pour autant : selon un article sur le site climatechangenews.com, nombre de délégué-e-s souhaitant profiter de cette offre sont laissé-e-s dans l’incertitude. Ceci alors que le temps presse : afin de respecter les délais sanitaires pour une double vaccination avec AstraZeneca, la première dose doit être administrée dans les semaines qui viennent. De surcroît, même vacciné-e-s, les délégué-e-s dont le pays d’origine est sur la liste rouge devront respecter une coûteuse quarantaine de cinq jours – ce qui est par exemple le cas d’un quart des petits États insulaires. Enfin, les vaccinations de mineur-e-s n’étant pas prévues dans certains États comme le Pakistan, des membres de Fridays for Future seront exclu-e-s de la COP26. Tout cela contribue à une attitude de défiance envers le Nord, comme l’indique un militant congolais cité par climatechangenews : « [Nous avons] le sentiment que le gouvernement britannique est en train de nous dire : ne venez pas ! »
COP26 : Vaccination ? Frustration !
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