« Le gouvernement britannique continue à faire fausse route en matière de politique énergétique », a fait savoir Claude Turmes en réaction à l’annonce du feu vert pour la construction du réacteur nucléaire Hinkley Point C. Pour le député européen vert, il s’agit d’un « investissement mal avisé, lourd de plusieurs milliards, aux frais du contribuable ». Cette décision intervient alors qu’en août, EDF et Downing Street avaient soufflé le chaud et le froid : le groupe français avait donné son accord final, mais le gouvernement britannique avait continué à hésiter. Or ce n’était pas le coût qui inquiétait le gouvernement, puisque la garantie du tarif de rachat exorbitant de 117 euros par MWh en faveur d’EDF est maintenue. L’obstacle n’était pas non plus le danger lié au nucléaire, mais un autre type de « péril jaune » : la Chine, qui détient une partie du capital de Hinkley Point. Downing Street a d’ailleurs assuré que tout serait fait pour empêcher la mainmise de la Chine sur ce qui est considéré comme un des piliers de l’indépendance énergétique du Royaume-Uni. Toutes les incertitudes ne sont pas pour autant levées : les gouvernements autrichien et luxembourgeois ont en effet porté plainte contre le projet, qui bénéficierait d’aides publiques « incompatibles avec les principes de la libre concurrence », comme le rappelle Turmes.
Royaume-Uni : Europe non, nucléaire oui !
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