Un monde sans bombes nucléaires, on n’y est pas encore. Mais le 15 juin, des négociations sur une convention interdisant ces armes ont commencé au sein de l’ONU à New York. Plus de 100 pays avaient participé à la première séance en mars ; désormais, on discute sur la base d’une ébauche de la convention. Le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (Grip), un think-tank bruxellois, vient de publier une analyse de ce premier « draft » (www.grip.org/fr/node/2356). L’auteur Jean-Marie Collin estime qu’il faudra encore renforcer et compléter ce texte, mais n’exclut pas la possibilité qu’à la fin des négociations, prévues jusqu’au 7 juillet, une convention soit adoptée. Celle-ci compléterait celles qui existent déjà pour interdire les deux autres types d’armes de destruction massive et celles contre les mines antipersonnel et les sous-munitions. Notons qu’aucune des puissances nucléaires ne participe, malgré des ouvertures du côté de la Chine, de l’Inde, du Pakistan et… de la Corée du Nord. Et que la pression des États-Unis a empêché la participation des pays de l’Otan, parmi lesquels le Luxembourg. Parmi les membres de l’UE, seuls participent la Suède, l’Irlande, Malte, Chypre et l’Autriche, qui avait joué un rôle important dans la préparation des négociations.
Armes nucléaires : négocier pour interdire
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