Serie: Black Mirror, Staffel 7

(© NETFLIX)

Knapp zwei Jahre nach der letzten Staffel veröffentlichte Netflix diesen Monat die siebte Staffel der britischen Science-Fiction-Serie „Black Mirror“. Inhaltlich kehrt das Format diesmal stärker zu seinen Wurzeln zurück: düstere Zukunftsvisionen, technologische Grenzbereiche und gesellschaftliche Abgründe prägen wieder deutlicher das Gesamtbild, nachdem die Vorgängerstaffel zwar als gelungen, inhaltlich jedoch teils weit von der ursprünglichen Prämisse entfernt wahrgenommen wurde. Vielleicht erklärt genau das die aktuell hohe Resonanz bei Kritiker*innen, auch wenn die persönlichen Favoriten unter den sechs neuen Episoden stark variieren. Erstmals durchbricht die Serie in der aktuellen Staffel ihr Anthologie-Prinzip: Die letzte Folge „USS Callister: Willkommen bei Infinity“ setzt die Handlung der Callister-Crew aus der vierten Staffel fort. mehr lesen / lire plus

Im Kino : Parthenope

(© GIANNI FIORITO. COURTESY OF A24)

Schön wie die von einer mythischen Aura umstrahlte Helena, deren Entführung den Trojanischen Krieg auslöste, ist Parthenope (Celeste Dalla Porta). Reihenweise Männer sind ihr verfallen, selbst ihr Bruder Raimondo (Daniele Rienzo) kann sich ihrer Anziehungskraft nicht entziehen. Die Spannungen im Liebesdreieck zwischen den beiden und Parthenopes Jugendliebe Sandrino (Dario Aita) bestimmen den ersten Teil des Films, dramaturgisch genährt wird der zweite Teil von der im Zentrum stehenden Entscheidungsfrage, ob Parthenope Schauspielerin werden oder sich als Wissenschaftlerin ganz dem Fach der Anthropologie zuwenden soll. Diese Konflikte wirken jedoch letztlich blutleer, zu unnahbar sind die aufs meterhohe Podest des Quasi-Göttlichen gehievten Figuren, zu glatt und aufpoliert die Dialoge. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Les graines du figuier sauvage

(© Pyramide Distribution)

Époux et père de deux filles, Iman est promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire. Alors que son arme de service disparaît au moment même où les manifestations s’emparent des rues de Téhéran suite à la mort de Mahsa Amini, les tensions montent au sein de l’appartement familial. À la fois drame social et thriller étouffant, le nouveau film du réalisateur Mohammad Rasoulof reproduit dans un huis clos la révolte naissante des femmes iraniennes. Les performances nuancées et l’atmosphère oppressante tiennent en haleine en dépit des presque trois heures de récit. Un film implacable et doté d’une puissante force politique, en pleine défiance du régime théocratique iranien. mehr lesen / lire plus

Sur Netflix: Adolescence

(© Netflix)

Une famille ordinaire sombre dans le chaos lorsque le fils, Jamie Miller, 13 ans, est accusé d’avoir tué une de ses camarades de classe. Tournés d’une traite – en temps réel et en plan séquence (qui peut toutefois finir par être lassant) –, chaque épisode d’« Adolescence » est une expérience immersive au cœur de l’enquête et de la famille Miller. Cette prouesse technique souligne d’autant plus la remarquable performance des acteur·rices. Influence des réseaux sociaux, masculinisme, harcèlement, banalisation de la violence, responsabilité des parents : la mini-série britannique, résolument actuelle et dérangeante, captivante et sous tension permanente, explore les éléments qui ont pu conduire au drame, tout en laissant des questions en suspens. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : No Other Land

(© Yabayay Media Antipode Films)

Récompensé à la Berlinale ainsi qu’aux Oscars avec le prix du meilleur documentaire, « No other land » suit les habitant·es de Masafer Yatta, un ensemble de villages palestiniens en Cisjordanie menacés par l’armée israélienne qui déclare la zone base d’entraînement militaire. Jour après jour, Basel Adra, habitant et activiste palestinien, se rend sur place afin de pouvoir témoigner de la destruction des maisons, de l’école et des infrastructures. Le point de vue clairement militant adopté dès le début indique qu’il n’y a pas de prétention d’analyse historique : l’image est utilisée ici comme seul outil de lutte face aux fusils des soldats. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Mickey 17

(© Warner Bros.)

Homme de peu de talents et obligé de fuir un créancier, Mickey rejoint une mission spatiale en tant que « remplaçant » – un être humain sacrifiable dont le corps peut être régénéré après chaque mort. Dorénavant, il servira de cobaye pour la colonisation d’une nouvelle planète. Excessive, joyeuse et imprégnée d’un humour nihiliste, la nouvelle satire politique de Bong Joon-ho divertit énormément. Malheureusement, le traitement détaché des personnages et les interprétations par moment farcesques finissent par alourdir le récit peu subtil, auquel le réalisateur n’arrive pas à appliquer la même précision analytique qu’à ses œuvres précédentes. N’empêche qu’on passe un moment délectable devant le grand écran. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : The Brutalist

(© Universal Pictures)

László Tóth, un architecte juif hongrois rescapé d’un camp de concentration, émigre aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale pour y vivre son rêve américain. Porté par des acteurs au jeu magistral (dont Adrien Brody, oscarisé pour ce rôle), le film de Brady Corbet nous invite à suivre sur près de 30 ans les espoirs et les déboires de ce personnage fictif qu’on croirait réel. Il parvient à captiver l’audience avec un sujet à première vue de niche, l’architecture brutaliste. Si on ne s’ennuie pas malgré les 3h35 que dure le film, celui-ci souffre toutefois d’une narration monotone, en dépit de nombreux rebondissements. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Mon gâteau préféré

(© Arizona-Distribution)

Veuve depuis plus de trente ans, Mahin (Lili Farhadpour, superbe) mène une vie paisible, mais solitaire. Après un déjeuner avec des amies, elle décide de se lancer à la rencontre de l’amour. Mine de rien et sur un rythme doux, le deuxième long-métrage du couple de cinéastes Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha dessine une courageuse ode à la liberté – affrontant ainsi, tout comme les personnages principaux, les répressions du régime iranien. Il n’est alors guère surprenant qu’une peur latente s’introduit elle aussi peu à peu dans le récit entre Mahin et Faramarz (Esmail Mehrabi, adorable). Un chef-d’œuvre aussi charmant que déchirant. mehr lesen / lire plus

Im Kino: Maria

(© Studiocanal/Pablo Larraín)

Es ist bekanntlich die Fallhöhe, welche die Tragik eines Schicksals bestimmt – und die ist in diesem Fall besonders hoch: Die Stimme der Opernlegende Maria Callas (Angelina Jolie) ist brüchig geworden, um die Gesundheit des Stars ist es nicht gut bestellt – doch der einstige Glanz ist noch nicht völlig verschwunden. Ihren Esprit und ihre Eleganz behält die Diva selbst dann noch, als ihr die Einsamkeit zusetzt, die gesundheitlichen Konsequenzen ihrer Medikamentensucht spürbar werden und Wahnvorstellungen sie plagen. Das Biopic „Maria“ zeigt den unabwendbaren Niedergang einer der größten Stimmen des vergangenen Jahrhunderts, rutscht dabei aber nie ins Voyeuristische ab. mehr lesen / lire plus

Im Kino: FLOW

(© 2024 Dream Well Studio, Sacrebleu Productions, Take Five)

Nach einer Flut biblischen Ausmaßes strandet eine namenlose, schwarze Katze auf einem einsamen Holzboot – ein zerbrechliches Refugium inmitten mal ruhiger, mal aufgewühlter Wassermassen. Anfangs auf sich allein gestellt, kämpft sie ums Überleben, bis sie auf andere Tiere trifft, die sich in ihrer Verzweiflung ebenfalls auf den Einmaster retten. Eine Geschichte über Freundschaft, Mut und die unerwartete Hoffnung, die selbst in den dunkelsten Zeiten aufkeimen kann.

Bewertung der woxx : XXX
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Dans les salles : Babygirl

(© A24)

Romy (interprétée par Nicole Kidman, tout à fait époustouflante), une femme d’affaires accomplie, entame une liaison avec un jeune stagiaire dans sa société. Sous fond d’une bande sonore haletante, elle réalisera ses fantasmes refoulés dans cette fable sur le pourvoir, le contrôle et la domination – quitte à tout perdre. Contrairement aux clichés du genre, Halina Reijn présente un thriller érotique qui se centre sur la honte et les incertitudes des personnages. En dépit d’une fin qui passe un peu sous silence les conséquences de la liaison, la réalisatrice arrive néanmoins à les libérer de tout jugement et à capturer un désir et une vulnérabilité à l’état brut. mehr lesen / lire plus

Im Kino: Heretic

(© A24)

In diesem Horrorfilm treffen zwei junge Mormoninnen (Sophie Thatcher und Chloe East) beim Missionieren auf den älteren Atheisten Reed (Hugh Grant), der ein perfides Spiel mit ihnen spielt. Diese Ausgangssituation ist zwar gruselig, der wahre Horror ist jedoch das selbstverliebte Geschwätz Reeds. So sind seine Erklärungen, bei denen er zum Beispiel religiöse Schriften mit unterschiedlichen Monopoly-Versionen vergleicht, wesentlich gruseliger als das etwas enttäuschende Ende. „Heretic“ überzeugt dennoch durch ein gelungenes Setdesign und die damit kreierte Atmosphäre.

Bewertung der woxx : XX
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Im Kino: The Room Next Door

(© Warner Bros. Entertainment Inc.)

Als sich die krebskranke Kriegsreporterin Martha (Tilda Swinton) und die Schriftstellerin Ingrid (Julianne Moore) nach Jahren wiedersehen, stellt Martha ihre wieder aufkeimende Freundschaft auf eine harte Probe: Sie bittet Ingrid, sie auf eine letzte Reise zu begleiten, die in ihrem geplanten Suizid enden soll. Pedro Almodóvar, der für „The Room Next Door“ in Venedig mit dem Goldenen Löwen ausgezeichnet wurde, verfilmt damit Sigrid Nunez’ Roman „Was fehlt dir“. Die manchmal überhöhten Dialoge und die theatralische Bildsprache in dominierenden Rot-, Gelb- und Grüntönen verstärken die innere Zerrissenheit der Figuren – ein typischer Kunstgriff Almodóvars, der durch Alberto Iglesias’ nahezu permanente Orchesterbegleitung stellenweise befremdlich wirken kann. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Nosferatu

(© Universal Pictures)

Bien que l’adaptation de Robert Eggers du conte d’horreur démontre sa brillante maîtrise de la direction photo et des performances, son « Nosferatu » n’a pas le mordant de ses prédécesseurs. Les images sont certes une merveille – notamment les scènes dans la forêt et le village – et les acteur·ices – Lily-Rose Depp, en particulier – sont superbes. Mais alors que le récit devient de plus en plus explicite dans sa soif de domination du corps féminin, la deuxième partie rappelle plutôt un blockbuster qu’un film d’auteur et n’est pas à la hauteur de l’effroi qu’il devrait susciter. mehr lesen / lire plus

Streaming: Vampire humaniste cherche suicidiaire consentant

(Copyright: H264)

Vampir-Teenagerin Sasha (Sara Montpetit) hat ein Problem: Sie kann kein Blut saugen. Weder kann sie sich dazu überwinden, jemanden umzubringen, noch kann sie ihre Fangzähne ausfahren. Ihre Eltern sind verzweifelt und schicken sie zu ihrer Cousine Denise (Noémie O›Farrell), die ihr die Jagd auf Menschen beibringen soll. Durch einen Zufall lernt Sasha den Menschen Paul (Félix-Antoine Bénard) kennen, der Suizidgedanken hat. Was auf den ersten Blick wie ein „perfektes Opfer“ für Sasha wirkt, entpuppt sich schnell als der Beginn einer ungewöhnlichen Liebesgeschichte. Mit ihrem ersten Spielfilm gelingt es Regisseurin Ariane Louis-Seize beinahe, das Vampirgenre neu zu erfinden. Melancholisch und entgegen dem Titel lebensbejahend ist diese frankokanadische Horrorkomödie eine Perle des Genrekinos. mehr lesen / lire plus

Streaming : Marie

(©-Christopher-Raphael-Netflix)

« Marie », de D.J. Caruso, conte d’un point de vue original la naissance de Jésus, en retraçant la vie de sa mère. Les images sont souvent superbes, mais on peine à s’attacher aux personnages, dépourvus d’une véritable complexité, malgré les tentatives du scénariste. Le côté superficiel est encore accru par les libertés prises avec la tradition biblique, certains costumes et certaines scènes (de lutte notamment), qui ne sont pas sans évoquer Game of Thrones.

Sur Netflix.

L’évaluation du woxx : X mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Conclave

(© FilmNation Entertainment)

Quand le pape décède de façon inopinée, le cardinal Lawrence (interprété par un Ralph Fiennes magistral) se trouve en charge d’organiser l’élection du nouveau souverain pontife. Mais la tension monte arapidement dans ce huis clos où se mêlent disputes idéologiques et ambitions personnelles, mensonges, secrets et trahisons. Avec une photographie splendide, Conclave, tiré du roman éponyme de Robert Harris, dévoile fidèlement les rituels entourant la mort du pape avant de nous embarquer dans un thriller au suspense haletant derrière les murs du mystérieux et fascinant Vatican. Le rebondissement final, inattendu et audacieux, ne manquera pas de surprendre le spectateur. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Leurs enfants après eux

(©Marie-Camille-Orlando)

L’est de la France, dans les années 1990. Anthony, 14 ans, fils d’un ouvrier alcoolique et violent, s’éprend de Stéphanie, une jeune bourgeoise. Il emprunte secrètement la moto de son père pour aller la retrouver, mais celle-ci est volée. Sa vie bascule. Cette adaptation du roman éponyme de Nicolas Mathieu s’ancre dans la vallée de la Fensch, à « Heillange », avec ses hauts-fourneaux à l’arrêt en toile de fond. Porté par une bande-son aux accents nostalgiques et par des acteurs à fleur de peau, le film suit quatre étés durant l’évolution d’un amour adolescent contrarié, sur fond de misère sociale, de violence et d’ennui. mehr lesen / lire plus

How to make millions before grandma dies

(© GDH559)

Lorsque la grand-mère de M est atteinte d’un cancer intestinal, le jeune homme décide de s’occuper d’elle. Or, son geste n’a rien de désintéressé et il n’est pas le seul dans ce cas : les membres de sa famille se joignent à la course à l’héritage afin de figurer en première ligne du testament. L’histoire du réalisateur Pat Boonnitipat est certes simple, mais le drame comique gagne vite en profondeur de par l’honnêteté de son écriture et des petites scènes aussi touchantes que réalistes. Parsemé par un humour rafraîchissant, le tableau que Boonnitipat dessine est tendre, observant sans juger l’évolution des traditions et des relations familiales. mehr lesen / lire plus

Hors d’haleine

(Foto: Dr. Martine Hoffmann)

Nachdem Emma (Carla Juri) eines Nachts im Krankenhaus landet, übersät mit blauen Flecken und schwanger, entschließt sie sich, ihren Mann zu verlassen und ins Frauenhaus zu gehen. Anfangs hat sie Schwierigkeiten, sich einzuleben, doch bald freundet sie sich mit einer Gruppe sehr unterschiedlicher Frauen an, die eines vereint: Sie alle haben häusliche Gewalt erlebt. Eric Lamhene und Rae Lyn Lee (beide Skript) haben für diesen Film jahrelang in Frauenhäusern recherchiert und mit vielen Betroffenen gesprochen. Mit seinem bewegenden und dokumentarischen Erzählstil ruft der Film eindringlich zur Sensibilisierung und Solidarität im Kampf gegen häusliche Gewalt auf – ein wichtiger Beitrag zur Orange Week, im Rahmen derer er vielfach gezeigt wird. mehr lesen / lire plus