JEAN-BERNARD METAIS: Onde éternelle

Faire entrer l’art dans l’espace public est toujours une chose d‚licate. Le lieu est-il approprié? L’oeuvre ne détruit-elle pas le contexte? Résis-
tera-t-elle aux intempéries? Devant autant de questions d’ordre artistique et pratique, la ville de Luxembourg a choisi une solution … son image: l’on fait venir de l’extérieur un artiste confirmé contre lequel s’offenser reviendrait … admettre qu’on est inculte. Cela dit, inviter un Jean-Bernard Métais … investir son espace urbain n’est pas la plus mauvaise des solutions. Depuis les années 80, cet artiste s’est fait un nom en transformant des places urbaines souvent anodines en des oeuvres d’art. Sans jamais dépasser les frontières du mauvais goût, Métais est soucieux de garder l’harmonie des espaces qu’il investit. mehr lesen / lire plus

JAFAR PANAHI: Mullahs ausgetanzt

Zahmes Wunschdenken oder unbequeme Kritik? In „Offside“ lässt Jafar Panahi iranische Sittenwächter sehr alt aussehen

Frauen und Fußball: In der westlichen Welt immer noch belächelt, wird diese Problematik im Iran zum Politikum.

„Es lebe Iran! Nieder mit Bahrain!“ skandiert die aufgeputschte Menge bereits lange vor dem Anpfiff. Ganz Teheran fiebert der WM-Qualifikation der iranischen Fußballelf entgegen. Doch abseits des Spielfeldes hat eine ganz andere Partie längst begonnen.

Stadionbesuche gehören, wie so vieles, nicht zu dem, was sich für iranische Frauen ziemt. Wüst fluchende Fans und nackte Fußballeroberschenkel können die Mullahs ihnen beim besten Willen nicht zumuten. Weiblichen Fans bleibt demnach nichts anderes übrig als sich mit Fahnen und Kappen zu vermummen und ihre Stimmen eine Oktave tiefer zu schrauben, um die Posten an den Stadiontoren zu umdribbeln. mehr lesen / lire plus

BELGIQUE: Le Roi, le football et la bière

Dégradation sociale au sud, chauvinisme égoï ste au nord. La Belgique est victime de ce phénomène européen qui mêle régionalismes obtus et conséquences des inégalités sociales.

Décidément, il y a des dimanches dont on se passerait bien. Celui de ce 10 juin, par exemple. Deux élections législatives chez deux de nos voisins, la France et la Belgique. Deux élections, deux raz-de-marés. De droite, évidemment, puisqu’il semble que ce soit la dernière mode électorale. Et pas n’importe quelles droites – des droites "décomplexées", comme ils disent. Passons sur les résultats du premier tour français pour le renouvellement de la caisse de résonance sarkozyste qu’est devenu l’Assemblée nationale, élue à un scrutin majoritaire qui n’a rien de démocratique, ni de représentatif. mehr lesen / lire plus

UNION EUROPEENNE: Comme si de rien était …

La semaine prochaine, les dirigeants européens se réuniront pour réanimer le traité constitutionnel. Deux ans après l’échec en France et aux Pays-Bas, ils font mine d’en ignorer les véritables causes.

„Ce qui est en train d’être discuté n’a rien à voir avec les raisons des rejets français et hollandais. Les soucis des gens étaient liés à l’impact matériel du traité sur leurs vies et non à la Charte des droits fondamentaux“. Au moins, le député vert Felix Braz a eu le mérite, lors du débat d’orientation portant sur le Conseil européen (les 21 et 22 juin) qui fixera le mandat pour la Conférence intergouvernementale, de recentrer la discussion sur des questions fondamentales au sujet du traité constitutionnel. mehr lesen / lire plus

EXPOSITION: Le passé est le futur du présent

Le design rencontre la science-fiction. De cette rencontre sont nées les visions les plus incongrues du futur qui devait s’introduire dans le présent. „Tomorrow Now“, la nouvelle expo au Mudam, essaie d’élucider ce mariage pas commes les autres.

Maison du futur ou archaisme utopique?
(photo: Mudam)

Les visions du futur ont toujours fasciné l’humanité. Dès le 17e siècle, des savants se mettaient à concevoir des hommes-machines. Et les visions d’un Michel-Ange sont toujours d’actualité. Mais que se cache-t-il derrière ce désir de vouloir se projeter vers un futur fantastique? Une simple fuite devant un présent entrevu comme morne, lourd et sans couleurs? mehr lesen / lire plus

CATHERINE BREILLAT: Une vieille maîtresse

Pour sa première plongée dans le 19e siècle, Catherine Breillat, qui s’est basée sur l’oeuvre de Barbey d’Aurevilly, semble également s’avoir inspiré des „Liaisons dangereuses“ de Choderlos de Laclos. Dans son film, les conversations de salon s’étirent souvent et ça ne rigole pas: mariages arrangés, du sang qui coule, des maris cavaleurs et des épouses trompées. Une mise en scène classique, un bon jeu d’acteur et d’actrices, une bonne reconstitution historique, mais le tout est parfois un peu trop surchargé.

A l’Utopia mehr lesen / lire plus