PHOTOGRAPHIE D’ART CONTEMPORAINE: Une collection

La photographie montre le monde tel qu’on le voit. Cette fausse évidence est contredite par le nouveau monde qui n’existe que dans les mémoires des ordinateurs, et qui pourtant régit nos vies. Que la société de conseil Arendt et Medernach possède une collection de photographie d’art contemporaine n’est pas un hasard. Les oeuvres – assez hétérogènes – qu’on peut actuellement visiter au Kirchberg ne s’attachent pas à montrer la réalité, mais cernent un monde non visualisable a priori.

Quelle meilleure entrée en matière que cette „installation“ dans la salle d’attente, où une photo de paysage de Christian Mosar en grand format carré fait face à une télé panoramique diffusant CNN. mehr lesen / lire plus

KONSCHTKESCHT: Electre en vidéo

Pour le mois de novembre, la Konschtkëscht déroge à son habitude d’exposer un artiste luxembourgeois. C’est la française Lydie Jean-dit-Pannel qui est à l’honneur des petites boîtes noires artistiques que l’on trouve maintenant un peu partout à travers le pays. Active dans ce média depuis les années 80, elle expose le fruit d’une performance baptisée „Arm in Arm“. On peut y voir l’artiste affrontant son père au bras de fer. Ce qui peut paraître banal. Pourtant, cette rencontre père – fille ne tourne pas en affrontement. C’est plutôt un beau geste qui tente, à travers la confrontation, de montrer aussi comment l’amour passe de génération en génération. mehr lesen / lire plus

JUSQU’ICI ASBL: Du flou, mais du flou engagé

De nos jours, les expositions-photos qui ne se veulent pas uniquement des expressions artistiques se font plutôt rares. Mais L’intégration à travers la photographie est bien plus que cela. Cette exposition est le résultat d’un véritable team-work entre les structures sociales (entre autres le Service national de la jeunesse dans le cadre de sa campagne „Tous différents, tous égaux“), de jeunes en difficultés et d’une association d’artistes – l’asbl Jusqu’ici – qui a accompagné les jeunes dans leurs workshops. En ressortent des images de la vie quotidienne: des camions, des murs et des rues. Pourtant, il ne s’agit pas de clichés naï fs: tous sont pourvus d’un aspect qui en quelque sorte les sublime. mehr lesen / lire plus

MAXIM KANTOR: Rebellentum

Zurzeit ist im Centre Culturel Abbaye de Neumünster eine umfangreiche Ausstellung der graphischen und malerischen Arbeiten des russischen Künstlers Maxim Kantor zu sehen. Kantor, der 1957 in Moskau geboren wurde, gilt als Dissident und Kritiker der Staatsordnung. In der Atmosphäre eines unterdrückenden politischen Systems, thematisiert Kantor die Laster des Sowjetstaates und Russlands, die Scheinheiligkeit der Kirche und die Niederträchtigkeit der Welt. Dabei werden seine bildlichen Darstellungen zu existenziellen Metaphern – sei es von Menschen, lebensweltlichen Bedingungen oder sozialen Phänomenen. In der Grafik mit dem Titel „Tout pour soi-même“ stellt er ein Knäuel in sich verkeilter Menschen dar, ein Stechen und Hauen aus Habgier. mehr lesen / lire plus

MOIS EUROPEEN DE LA PHOTOGRAPHIE: Give Me Your Image

Im Rahmen des „Mois européen de la Photographie 2006“ stellt die Fotoabteilung des Centre National de l’Audiovisuel (CNA) ein zweigliedriges Ausstellungskonzept vor. Der Schwerpunkt liegt in der Porträtfotografie. Fotos aus privatem Fundus von professionellen Fotografen oder Amateuren geschossen, dokumentieren nicht nur wie sich die Fotografie seit dem 19. Jahrhundert technisch weiter entwickelt hat, sondern auch wie sich die Sujets verändern. Waren es zu Anfang vorwiegend an Familienfeiern gebundene Porträts, so tritt zunehmend ein künstlerischer, zweckfreier Anspruch in den Vordergrund. Kurios wie die eher persönlichen Dokumente durch das Ausstellen mit Legenden und Inventarnummern, einen objektiven Charakter bekommen. Der zweite Flügel des Ausstellungsprojektes „Give Me Your Image“ soll eine Gegenüberstellung bewirken. mehr lesen / lire plus

MAN RAY: „The Photographic Image“

„Cette exposition est un nouveau témoignage de Fortis Banque Luxembourg de son rôle d’entreprise citoyenne.“ S’il est vrai qu’une expo de Man Ray vaut toujours le détour, on aurait pu mettre un peu plus en valeur cette collection de photos datant de 1917 à 1959 et présentée une première fois en 1976 à la Biennale de Venise. Les légendes des oeuvres sont pour la plupart en italien sans traduction complémentaire, certaines dates de création ont été corrigées à la main, on ne sait par qui. L’ordre de présentation est plus ou moins chronologique. Sauf un petit dépliant, il n’y a pas d’introduction à l’oeuvre de Man Ray et à son influence capitale sur la photographie d’art. mehr lesen / lire plus

LIDIA ET FILIP MARCIEWICZ: Zollzeit – When Raftitude became a form and Solidarnosc became an aesthetic that durech d’Wisen zéit

La petite installation de Lidia Marciewicz et de son fils Filip intitulée Zollzeit – When Raftitude became a form and Solidarnosc became an aesthetic that durech d’Wisen zéit au kiosque MPK à Luxembourg-Ville est, comme toute installation contemporaine, multiforme, pluridisciplinaire et sujette à beaucoup d’interprétations. D’abord, c’est une histoire de mère et de fils qui se retrouvent dans l’oeuvre exposée et exposent leur vues de l’histoire familiale. Cette histoire s’exprime aussi bien dans leur façon de travailler – peintures pour la mère, installations vidéos et objets pour le fils – que dans le contenu. Les peintures de Lidia Marciewicz donnent à voir des symboles détournés du syndicat polonais contestataire Solidarnosc dans lequel elle s’était engagée à l’époque, ce qui a amené la famille à s’exiler au Luxembourg. mehr lesen / lire plus

RAT IM STAAT: Le Conseil dans tous ses Etats

Wie soll man ein so dröges Thema wie die Geschichte des Staatsrates spannend gestalten? Die Verantwortlichen der Ausstellung „Le Conseil dans tous ses Etats“, die zurzeit im Geschichtsmuseum der Stadt Luxemburg zu sehen ist, haben auf der Ebene der Inszenierung große Anstrengungen gemacht – mit Erfolg. Inhaltlich präsentiert sich das Ganze allerdings eher als eine lohnenswerte Lektion in Luxemburger Geschichte seit 1815, denn als tiefschürfende Auseinandersetzung mit der Schaffung und Entwicklung dieser Institution. Die Entstehung des Staatsrates im Rahmen des Putsches von 1856 etwa wird zwar behandelt, aber das Kräftespiel zwischen den orangistischen Regierungsvertretern und der vom liberalen Großbürgertum kontrollierten Kammer kommt zu kurz. mehr lesen / lire plus

LUCA VITONE: Où sommes-nous?

Mesdames, évitez les talons aiguilles! En tout cas, n’en mettez pas lorsque vous vous rendrez au Casino Luxembourg pour y voir l’exposition de Luca Vitone „At Home Everywhere“. Car le voyage commence d’emblée dans le hall central du forum: une vieille Peugeot 204 Break est coincée là, dans du sable, le moteur fumant. C’est ainsi que l’artiste expose son premier voyage dans le golfe persique, à l’âge de 13 ans, accompagné de ses parents. Et si vous tenez à poursuivre votre périple culturel, il vous faudra bien traverser ce bac à sable à plus d’une reprise. En effet, Vitone nous pousse à voyager. mehr lesen / lire plus

ABBAYE DE NEUMÜNSTER: Vergessenes Prag

Prag steht vor allem für den landläufigen Touristen für so manches: Karlsbrücke und Hradschin, Kafka und Bier, Knödel und Schweinebraten. In Vergessenheit geraten ist dagegen das alte Prag. Eine Ausstellung „Vergessenes Prag“ in der Abbaye de Neumünster dokumentiert nun anhand alter vergilbter Fotografien und neuerer Darstellungen in eher miserabler Fotoqualität die Sanierungsarbeiten, die die Stadtrepräsentanten Mitte des 19. Jahrhunderts beschlossen hatten, um Prag das Image westeuropäischer Metropolen zu verpassen: Dem städtebaulichen Kahlschlag fielen dabei alte Brücken, das jüdische Stadtviertel sowie ein Teil der Neustadt zum Opfer. Insgesamt wurden Teile Prags fast völlig ausradiert, die nachweislich schon seit dem 9. Jahrhundert zur Metropole gehörten. mehr lesen / lire plus

KONSCHTKESCHT: Animation garantie

Une fois de plus, les actions de la Konschtkëscht surprennent. Non seulement une nouvelle vitrine a été installée dans l’enceinte de l’abbaye de Neumünster, cette fois c’est la jeune garde luxembourgeoise qui est à l’honneur. Olivier Pesch est un jeune cinéaste, qui, après avoir étudié le cinéma dans une Grande Ecole parisienne, s’est orienté vers le cinéma d’animation. D’abord en autodidacte, puis, après sa rencontre avec Daniel Wiroth, cette voie s’est de plus en plus confirmée. Il a d’ailleurs été remarqué au festival du film d’animation à la Kulturfabrik plus tôt cette année.

La marque d’Olivier Pesch – une certaine naï veté dans les histoires, combinée à une bonne maî trise technique et des développements parfois surprenants – attire la sympathie du spectateur. mehr lesen / lire plus

EXPO: Aufruf: tausche Bundesverdienstkreuz gegen Spende

Unter dem Titel „Die Farben der Kinder aus Luxemburg“ wird das Ergebnis einer 10-jährigen Zusammenarbeit des Kinder-Kunst-Museums Berlin mit Kindern aus Luxemburg gezeigt. Zu sehen sind bunte Bilder von Kindern im Alter von 3 bis 17 Jahren. Diese behandeln anhand verschiedener Techniken, Themen wie „Friedenstaube“, „Arche Noah“ oder „Mein Haus, mein blauer Planet Erde“. „Die Bilder kann man nicht kunsthistorisch untersuchen, es geht darum, die Kinder einfach sprechen zu lassen“, erläutert Nina Vladi, Gründerin des Museums, „Ich glaube, dass man die Bilder von Kindern nicht mit den Augen, sondern mit dem Herzen betrachten soll, dann werden wir auch von Kindern viel mehr verstehen.“ mehr lesen / lire plus

BANHNHOF LUXEMBURG: Hinter Gittern

Beim Gare-Art-Festival muss es sich wohl um sehr gefährliche Kunst handeln. Wie sonst kann man erklären, dass die Kunstwerke der sechs luxemburgischen und internationalen Künstler hinter Gittern verweilen müssen, obwohl in den Jahren zuvor die Skulpturen über den ganzen Platz verteilt standen? Oder haben die Verantwortlichen der Groupe Animation Gare einfach Angst, dass die vielen „gefährlichen“ Menschen, die Tag und Nacht am Bahnhof rumlungern, nicht genügend Kunstverständnis zeigen und die schönen Skulpturen beschädigen könnten? Wohl deshalb stehen die Kunstwerke jetzt in Reih und Glied hinter Absperrungen beim Ausgang der Buvette. Wer Kunst im öffentlichen Raum möchte, sollte entweder Risiken eingehen können oder doch in geschlossenen Museen ausstellen. mehr lesen / lire plus

HIMMELSKIERPER: Sternenphantasie

Sonne, Mond und Sterne können auch nur Gekritzel an einer Tafel sein. So sind sie jedenfalls in der Himmelskierper-Ausstellung im Tunnel zu sehen, der unterirdisch den Grund mit der Oberstadt verbindet. Beeindruckend, wie vielfältig die jungen Künstler – alles Schüler – die Gestirne darstellen. Neben bereits genannten Tafelmalereien stellen andere Bilder den Nachthimmel auf eine eher impressionistische Art dar. Aber auch die Sonne tritt, wenn sie sich draußen schon nicht blicken lässt, in Erscheinung. Oder die Sternbilder werden aus Reiskörnern und Sektkorken an die Wand gepinnt. An sich eine sehenswerte Ausstellung, das verwendete Material und die diversen Techniken machen aus dem Gang durch den Tunnel ein kleines Weltraumerlebnis. mehr lesen / lire plus

JULIA LEIJOLA: The Orange Man visits Iceland

Eine nette, kleine Ausstellung ist es, die auf den Besucher oder Flaneur im hauptstädtischen Grund wartet. Die Galerie Underground, die gleichzeitig auch noch Friseursalon und Bistro ist, zeigt Fotografien von Julia Leijola, einer gebürtigen Finnin die sich in die Naturgewalten Islands verliebt hat. „The Orange Man visits Iceland“ zeigt Fotos aus Island, die die Fotografin Anfang 2005 während eines zweimonatigen Trips durch die beeindruckenden Landschaften der Insel schoss. Mit dabei ist immer ihr Freund Walter, der auf fast allen Fotos als der „Orange Man“ posiert. Die Erscheinung im orangenen Gore-Tex-Mantel ist nicht nur als Anekdote oder Witz gemeint. Sie soll Aufschluss geben über die Größenordnung in der sich Mensch und Natur befinden – will heißen: Natur ist groß und Mensch ist klein. mehr lesen / lire plus

ENGAGIERTE KUNST: WATCH OUT!

Endlich einmal wieder eine Galerie, die es schafft auf kleinem Raum ein Maximum an engagierter Kunst zu bieten. „WATCH OUT“, so der Titel der Ausstellung, versteht sich als warnender Ausruf im Kontext von Angstkonstellationen der modernen Gesellschaft. Themen wie Migration, Umwelt, Krieg und Globalisierung werden von internationalen, namhaften Künstlern mittels Installationen, Projektionen, Skulpturen oder Malerei diskutiert. Jenny Holzer stellt ein eigentlich illegales und politisch-brisantes Dokument zur Schau: ein Briefwechsel zwischen dem früheren CIA Direktor William Casey und einem Militärmajor, John Singlaub, das offenbart wie präsent der „Staat im Staate“, ist mit all seinen Gefahren für eine Demokratie. Im Mittelpunkt der Videofrequenz „Barbed Hula“ von Sigalit Landau – auf dem Strand bei Tel Aviv gedreht – steht ein nackter junger Frauentorso vor dem Meereshintergrund. mehr lesen / lire plus

TONY KRIER: Vivre sa passion

Da der Jubel um die Fußball-Weltmeisterschaft 2006 erst kürzlich abgeklungen ist, sind die Bilder des kommerziell orientierten Rummels noch recht präsent in unseren Köpfen. Wie bodenständig hingegen 1950 das Fußballspiel Spora gegen Union war, zeigt inmitten anderer Momentaufnahmen die Fotosammlung „Tony Krier: Vivre sa passion“. Es lohnt sich einen Blick auf die Schwarz-Weiß Bilder zu werfen, die neben vergangener sportlicher Leistungen einen bewegenden Eindruck vom Luxemburger Alltag Anfang des zwanzigsten Jahrhunderts vermitteln. Besonders das hauptstädtische Treiben in der Nachkriegszeit ist Themenschwerpunkt der Ausstellung. Josette Jaminet beispielsweise lächelt 1957 als Gewinnerin der Miss-Luxemburg-Wahl in die Kamera, während auf einem anderen Foto von 1949 die Arbeiter der Schuhfabrik „Voossen“ in der Bahnhofsstraße zu sehen sind. mehr lesen / lire plus

JENS WOLF: Geometrische Abstraktion

An diesen heißen Sommertagen wirken die kühlen, in einer minimalistischen geometrischen Abstraktion gehaltenen Gemälde von Jens Wolf regelrecht erfrischend. Seine Malerei ist eine Art von künstlerischer Aneignung: Wolf greift die Formensprache der Vorgänger des 20. Jahrhunderts auf – etwa des Hard Edge oder des Konstruktivismus – durchbricht allerdings das Perfekte dieser Gestaltungsweise, indem er ungrundiertes Sperrholz als Bildträger verwendet. Auch lässt er Spuren des Malprozesses wie ausgefranste Farbränder oder Schmutzflächen stehen. Seine gestaffelten, linearen oder auch mal konzentrisch ausgreifenden Farbstreifen sind flächige Formen, die keine Raumtiefe erzeugen und nicht an Gegenständlichem orientiert sind. Auch die Farbgebung ist reduziert: Wolf verwendet einen dunklen Blau- oder Grünton, schwarze oder weißE Farbstreifen und manchmal ein grelles Orange, das er auf die mit Maserungen versehenen Holzplatten aufträgt. mehr lesen / lire plus

ERZÄHLKUNST: „Raconte-moi/ Tell me“

„Raconte-moi/ Tell me“ – ein Dutzend Künstler sind der Aufforderung nachgekommen. Diese Ausstellung, die vom Casino in Kooperation mit dem Musée national des beaux-arts du Québec organisiert wurde, untersucht die Funktion und Veränderung von Erzählung in der Komplexität der gegenwärtigen Gesellschaft. Durch Videoprojektionen, Installationen und Gemälde haben die Künstler Erzählverfahren etwa aus dem Bereich der traditionellen Malerei, des Kinos, der Musik oder des Tons aufgegriffen und verfremdet. Der Südafrikaner Trever Gold verwendet historische Gemäldesujets und Maltechniken der Kolonialzeit und reproduziert sie in einem heutigen Kontext – historische Narration wird wiederholt. Dagegen lässt der Belgier Francis Al˜s die gegenwärtige „Realität“ sprechen: Seine assoziativen Diaaufnahmen in Endlosschleife von schlafenden Obdachlosen, Straßenkindern und Hunden brauchen keine Erklärungen. mehr lesen / lire plus

BEN CARTER: Steelworks

Depuis leur création les hauts-fourneaux de Belval-Ouest n’ont jamais été des beautés au sens premier du terme. Et si aujourd’hui des initiatives se créent pour les sauver, c’est tant par des soucis historiques et identitaires que pour l’esthétique. Car l’attirance qu’on peut avoir pour ces hideux colosses relève plutôt de l’expressionnisme que d’un goût pour le beau et le juste. En parcourant l’exposition de Ben Carter à la Rockhal, on a vite l’impresssion que le peintre et sculpteur n’a rien saisi de cette atmosphère déglinguée et romantique que dégagent les hauts-fourneaux. Couleurs pastelles, traits moux et perspectives légèrement décalées font disparaî tre la réalité des friches et la plongent dans une masse kitsch et de mauvais goût. mehr lesen / lire plus