Autour du projet anglo-français d’une centrale nucléaire de 3e génération à Hinkley Point, les difficultés s’accumulent. Mercredi dernier, le directeur d’EDF au Royaume-Uni a refusé de donner aux parlementaires anglais la date de lancement du projet. Ceux-ci s’intéressent de près à une installation envers laquelle Londres s’est engagé à garantir un prix de rachat au kilowattheure largement supérieur au prix de marché actuel. Pourtant ce deal en or ne change rien aux difficultés financières dans lesquelles EDF se débat depuis des années. La perspective d’investir plus de 20 milliards d’euros dans un projet malgré tout risqué comme Hinkley Point avait d’ailleurs amené son directeur financier à démissionner le mois dernier. Entre-temps, Paris a affirmé être prêt à recapitaliser l’entreprise, dont l’État détient déjà 84 pour cent. Une initiative qui étaye un des arguments massue des ennemis de l’énergie nucléaire : celle-ci n’est pas viable économiquement. Quant aux subventions britanniques au projet Hinkley Point, autorisées par la Commissions européenne (woxx 1288), elles font l’objet d’un recours en annulation devant la justice européenne parce qu’elles seraient contraires au droit de la concurrence. Recours lancé par l’Autriche, à laquelle s’est récemment joint… le Luxembourg.
La logique et le Luxembourg contre Hinkley Point
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