Mothering Sunday: Ein schöner Tag

„Mothering Sunday“ von Eva Husson ist ein Film, den man gefühlt so schon ein paar Mal gesehen hat. Doch eine ganz eigene Bildersprache und ein hervorragendes Darsteller*innenensemble lohnen den Kinobesuch.

Die australische Darstellerin Odessa Young (hier mit Josh O’Connor), brilliert in der Rolle der Hausangestellten, die durch wiederholte Schicksalsschläge zur Schriftstellerin wird. (© norskfilmdistribution)

„Once upon a time“, mit diesen Worten beginnt „Mothering Sunday“, als sei es ein Märchen. Schauplatz ist das ländliche England mit seinen Herrenhäusern, an einem außergewöhnlich warmen Sonntag im März 1924, am Muttertag. Drei wohlhabende Familien haben sich zu ihrem alljährlichen Lunch verabredet, die Hausangestellte Jane Fairchild (Odessa Young) hat frei. mehr lesen / lire plus

Im Kino: Ich bin dein Mensch

„Ich bin dein Mensch“ wirft interessante Fragen über künstliche Intelligenz und romantische Beziehungen auf. Nachgegangen wird ihnen jedoch nicht, sodass Maria Schraders Film letztlich weder als Sci-Fi-Film noch als Romanze funktioniert.

Alma und Tom lernen sich bei einem Spaziergang besser kennen. (© Christine Fenzl, Majestic)

Ist eine Liebesbeziehung zwischen einem Menschen und einer Maschine möglich? Mit dieser Frage befassten sich in den vergangenen Jahren gleich mehrere Filme, wobei Spike Jonzes „Her“ (2013) und Alex Garlands „Ex Machina“ (2014) wahrscheinlich die bekanntesten davon sind. In ersterem ist der Protagonist Theodore (Joaquin Phoenix) mit einer körperlosen künstlichen Intelligenz namens Samantha (Scarlett Johansson) zusammen. mehr lesen / lire plus

Im Kino: Men

Wie schon in „Ex Machina“ stellt Alex Garland auch in seinem neusten Film toxische Männlichkeit in den Fokus. Auch wenn dies in „Men“ sehr viel plakativer geschieht, so gibt es dennoch viele Gründe, sich den Horrorstreifen anzuschauen.

Als Harper im Wald auf einen dunklen Tunnel stößt, fängt „Men“ an, gruselig zu werden. (© Ascot Elite Entertainment Group. All Rights Reserved)

Eine Frau namens Harper (Jessie Buckley) bezieht alleine für zwei Wochen ein Landhaus. Sie, die gerade Traumatisches erlebt hat, will zur Ruhe kommen, sich emotional auf einen Neubeginn vorbereiten. Entspannen, spazieren gehen und auch ein wenig arbeiten steht auf dem Programm. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Pan de limón con semillas de amapola

Un film qui coche toutes les cases du mélo tire-larmes et qui pourtant parvient à susciter une franche émotion : c’est le programme surprenant de cette coproduction luxembourgo-espagnole.

Une histoire de femmes unies par-delà les générations… (Photos : Filmax/Deal Productions)

Ce n’est pas par hasard que Marina a choisi la carrière de médecin humanitaire : envoyée à l’étranger à l’adolescence, elle traîne derrière elle toute une histoire familiale troublée qui l’a amenée à couper les ponts avec sa sœur Anna. Loin de son île natale de Majorque, elle exerce sa profession en Afrique tout en menant une véritable valse-hésitation dans sa relation amoureuse avec Mathias, un collègue luxembourgeois. mehr lesen / lire plus

Im Kino: Les passagers de la nuit

Mikhaël Hers’ „Les passagers de la nuit“, ein Nostalgiefilm über Familie und Zusammenhalt, besticht mehr durch seine Atmosphäre als durch die Erzählung.

In Mikhaël Hers’ neuem Film dominiert die Harmonie. (Fotos: © Pyramide Distribution)

Paris, 1985: Als ihr Mann sie für seine Liebhaberin verlässt, verliert Elisabeth (Charlotte Gainsbourg) den Boden unter den Füßen. Plötzlich muss sie, die seit der Geburt ihrer Kinder keiner Lohnarbeit mehr nachgegangen ist, alleine für die Miete aufkommen. Noch dazu ist sie nun alleinerziehende Mutter der Teenager Mathias (Quito Rayon-Richter) und Judith (Megan Northam). Sie fällt in eine Depression. Doch dann findet sie unverhofft einen Job bei einem Radiosender

Anders als man nach der Zusammenfassung von „Les passagers de la nuit“ annehmen könnte, geht es in Mikhaël Hers’ rund zweistündigem Film nicht um Prekarität. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Rien à foutre

Entre critique sociale et drame psychologique, « Rien à foutre » tape sur les compagnies aériennes à bas prix et montre l’errance affective d’une hôtesse de l’air. En toile de fond, une question : comment réenchanter le monde d’aujourd’hui pour les jeunes générations ?

Gestes mécaniques, regard absent : c’est l’ultramoderne solitude pour Cassandre, mais à dix mille mètres d’altitude. (Photo : Cinéart)

C’est sur une scène de briefing que le film s’ouvre. Pour celles et ceux qui se berçaient encore d’illusions, la vérité est crue : s’il y a un objectif pour le vol, c’est d’abord celui des ventes réalisées à bord. mehr lesen / lire plus

Im Kino: The Northman

In Robert Eggers’ neuem Film spielen Figurenentwicklung und Geschichte nur eine untergeordnete Rolle. Dank minutiöser historischer Recherche und beeindruckender Kameraarbeit erwartet die Zuschauer*innen vielmehr ein zutiefst immersives Actionspektakel.

Was die Figuren in „The Northman“ tragen, geht auf aufwändige Recherchen zurück. (Fotos: © 2021 Focus Features, LLC)

„Wie du mir, so ich dir“ könnte man das Leitmotiv von „The Northman“ vereinfacht bezeichnen. Das ist nicht das einzige Merkmal, das sich Robert Eggers’ Wikingerepos mit den 2021 erschienen Filmen „The Green Knight“ und „The Last Duel“ teilt: Alle drei beruhen auf einer mittelalterlichen Erzählung, die als Kritik am klassischen Heldenepos verstanden werden kann. mehr lesen / lire plus

Im Kino: Wheel of Fortune and Fantasy

In seinem neusten Film lässt der japanische Filmemacher Ryusuke Hamaguchi Figuren mit undurchsichtigen Motiven aufeinandertreffen. Mit durchwachsenem Ergebnis.

Was verbindet diese Frauen? 
Etwa eine gemeinsame Vergangenheit? (© Sister Distribution)

Zufälle, Imaginiertes und Merkwürdiges – in Ryusuke Hamaguchis neustem Film ist der Name Programm. Genau genommen handelt es sich bei „Wheel of Fortune and Fantasy“ um drei aufeinanderfolgende, unzusammenhängende Kurzfilme. Der erste, „Magic (Or Something Less Assuring)“, handelt von Meiko (Kotone Furukawa), die im Gespräch mit ihrer besten Freundin Tsugumi (Hyunri) verblüfft feststellt, dass es sich bei deren neuen Flamme ausgerechnet um ihren – Meikos – Ex-Freund handelt. Tsugumi lässt sie darüber im Ungewissen, noch am selben Abend sucht sie jedoch ihren Ex auf, den sie seit zwei Jahren nicht gesehen hat. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Le chemin du bonheur

Exorciser les démons du passé et s’engager vers « Le chemin du bonheur », c’est la proposition cinématographique d’une nouvelle coproduction luxembourgeoise. Avec beaucoup de sincérité et une mise en images moins convaincante.

Du cinéma dans le cinéma : l’amour est plus beau près d’un projecteur… (Photos : Iris productions)

À l’origine du film se trouve un roman : « Le cinéma de Saül Birnbaum », d’Henri Roanne-Rosenblatt – un passionné de cinéma très impliqué dans la Cinémathèque belge et un temps administrateur du Film Fund Luxembourg. L’adaptation cinématographique, à laquelle l’auteur a participé, présente Saül, envoyé dans son enfance depuis sa Vienne natale jusqu’en Belgique, échappant ainsi à la Shoah. mehr lesen / lire plus

Ciné-club : Le choc des cultures

Avec la reprise des séances au Kinosch, les cinéphiles du sud du pays n’auront plus à se rendre à la Cinémathèque de Luxembourg-ville pour savourer des classiques du septième art sur grand écran. Petit passage en revue du programme des deux prochains mois.

Un récit d’apprentissage poignant dans l’outback australien : « Walkabout » sera projeté au Kinosch le 25 mai. (Photo : Capture vidéo)

Mettre face à la caméra des personnes aux origines différentes ou aux systèmes de valeurs opposés est un procédé courant, qui peut prendre des formes variées : du burlesque au drame, en passant par le récit d’apprentissage ou le documentaire. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Goliath

Inspiré de l’affaire du glyphosate, ce thriller environnemental de Frédéric Tellier mise sur une interprétation marquante pour construire son efficacité.

Deux belles performances : 
Gilles Lellouche en avocat pugnace… (Photos : Christine Tamalet/Single Man)

Il l’avait promis. Au lendemain d’une défaite française qui avait vu l’Union européenne renouveler l’autorisation du glyphosate – fortement soupçonné d’être cancérigène –, le président Emmanuel Macron avait annoncé vouloir interdire cet herbicide unilatéralement dans l’Hexagone, après validation des alternatives. Une promesse faite en 2017 et depuis enterrée. Que « Goliath » sorte en pleine campagne électorale ne devrait pas déranger plus que cela le candidat Macron Emmanuel, actualité guerrière en Ukraine oblige. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Maigret

Après avoir adapté une première fois Georges Simenon dans « Monsieur Hire » en 1989, Patrice Leconte revient à l’auteur belge avec « Maigret ». Dans le rôle du commissaire divisionnaire, Gérard Depardieu constitue l’attraction principale du film.

Les clés de son succès : Maigret est méticuleux… (Photos : Ciné-@ F comme film/Pascal Chantier-Stéphanie Branchu)

Voilà des années que Gérard Depardieu semble se caricaturer lui-même, tant dans ses rôles au cinéma que dans ses apparitions publiques. Pourtant, lorsqu’il arrive à l’écran dans « Maigret » se dégage une évidence : la démarche balourde, les silences, les répliques évasives ou les grommellements, parfaitement fidèles à ce qu’on attend du personnage emblématique du roman policier francophone, tout paraît taillé sur mesure pour lui. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Death on the Nile

Pour sa deuxième adaptation d’un roman d’Agatha Christie, Kenneth Branagh resserre les boulons et propose un « whodunit » agréable.

La sympathique croisière sur le Nil va se révéler meurtrière… (Photos : Twentieth Century Fox Film Corporation)

La énième adaptation d’un livre de la « reine du crime » pose toujours la question de savoir pourquoi il est nécessaire de reprendre à l’écran une histoire qu’amateurs et amatrices connaissent déjà. Et quand Kenneth Branagh est aux manettes, l’interrogation est d’autant plus justifiée que son premier essai, « Murder on the Orient Express », était loin d’être convaincant. « Aïe, Kenneth Branagh se met au grandiloquent avec un casting de stars… qui font tout pour montrer qu’aucune ne tire la couverture à elle ! mehr lesen / lire plus

Im Kino: C’mon c’mon

Auch mit seinem neusten Film weiß Mike Mills wieder zu überzeugen. Die herzerwärmende Tragikomödie über eine kommunikationsscheue Familie kommt ohne Kitsch und Klischees aus.

Sich um seinen 9-jährigen Neffen zu kümmern, hatte Johnny sich definitiv leichter vorgestellt. (© Pathé Films )

Der Radiojournalist Johnny (Joaquin Phoenix) arbeitet gerade an einem Projekt über die Zukunftserwartungen von Jugendlichen, als ihn seine Schwester Viv kontaktiert. Über ein Jahr lang haben die beiden nicht miteinander gesprochen, doch nun braucht Viv seine Hilfe: Er soll nach ihrem neunjährigen Sohn Jesse (Woody Norman) schauen, während sie sich um ihren bipolaren Ehemann (Scoot McNairy) kümmert. Johnny willigt umgehend ein, was soll in den paar Tagen schon schiefgehen? mehr lesen / lire plus

Dans les salles : Lingui, les liens sacrés

Avec ce film aux images somptueuses et à la simplicité parfois désarmante, Mahamat-Saleh Haroun s’empare du sujet tabou de l’avortement clandestin dans son pays.

Maria et sa mère Amina sont unies par des liens sacrés, quoi qu’il arrive. (Photo : Pili Films/Mathieu Giombini)

Amina, mère célibataire, gagne sa vie en extrayant les tiges de métal de pneus pour fabriquer des kanouns, sorte de braseros qui servent au chauffage ou à la cuisson des aliments. Lorsqu’elle apprend que sa fille Maria est enceinte, son monde s’écroule. D’autant que celle-ci veut avorter. L’interruption volontaire de grossesse est illégale au Tchad, et impensable dans la communauté musulmane locale dont Amina et Maria font partie. mehr lesen / lire plus

Im Kino: Licorice Pizza

In seinem neusten Film gibt Paul Thomas Anderson einen Einblick ins Leben zweier junger, in den 1970er-Jahren in Los Angeles lebenden Figuren. Eine klassische Erzählung liefert „Licorice Pizza“ zwar nicht, dafür aber ein unterhaltsames, gut gespieltes und handwerklich einwandfreies Sehvergnügen.

Ob per Auto, Flugzeug oder zu Fuß – unentwegt befinden sich die Figuren in Bewegung. (Fotos: © Universal Pictures International Switzerland)

„The world’s my oyster“, sagte der von George Clooney gespielte Seth 1996 in „From Dusk till Dawn“. Der Satz könnte ebenso vom Protagonisten aus Paul Thomas Andersons neustem Film „Licorice Pizza“ stammen. Schon mit 15 strotzt der ehemalige Kinderschauspieler Gary (Cooper Hoffman) vor Selbstbewusstsein. mehr lesen / lire plus

Im Kino und im Stream: The Lost Daughter

Mit der Romanverfilmung „The Lost Daughter“ liefert Maggie Gyllenhaal ein beachtliches Regiedebut. Statt jedoch mehr Ambivalenz zuzulassen, setzt sie zu sehr auf simplistische Erklärungsversuche.

Eigentlich müsste Leda arbeiten. Anderen Strandgäste zu beobachten, erscheint ihr jedoch weitaus interessanter. (Fotos: © Netflix
)

Glasklares Meerwasser, tiefblauer Himmel, zirpende Grillen – mit Griechenland könnte sich Leda (Olivia Colman) kaum einen schöneren Urlaubsort ausgesucht haben. Eigentlich handelt es sich um einen „Arbeitsurlaub“, wie die 48-jährige Literaturprofessorin an einer Stelle betont. Zeit, um auszuschlafen, gut zu essen und sich auf dem Rücken von den Wellen tragen zu lassen, bleibt Leda während ihres mehrwöchigen Aufenthalts zum Glück aber zur Genüge. mehr lesen / lire plus

Im Kino: Spencer

Schön anzusehen und gut gespielt weiß Pablo Larraíns neuster Film durchaus zu unterhalten. Leider kann dies nicht über die vielen Schwächen hinwegtäuschen.

Abgesehen von ihren Söhnen traut Diana fast niemandem mehr.
 (© DCM)

Zum zweiten Mal hintereinander spielt Kristen Stewart nun schon die Hauptrolle in einem gruseligen Weihnachtsfilm. Und obwohl der am 15. Dezember in luxemburgischen Kinos angelaufene „Spencer“ von der 1997 verstorbenen britischen Prinzessin von Wales, Diana Spencer, handelt, ist der Film wahrscheinlich nicht sehr viel weniger Fiktion als Clea DuValls 2020-Hit „Happiest Season“.

Für „Spencer“ imaginieren Drehbuchautor Steven Knight und Regisseur Pablo Larraín das letzte Weihnachtsfest, das die Prinzessin im Jahr 1991 mit der königlichen Familie auf Schloss Sandringham im britischen Norfolk verbrachte. mehr lesen / lire plus

Dans les salles : West Side Story

On l’aura attendue, cette nouvelle version de « West Side Story » réalisée par Steven Spielberg. Mais même la pandémie n’aurait pu en arrêter le tourbillon de chant et de danse, qui persiste sur la rétine longtemps après la séance.

Une distribution talentueuse où brillent la nouvelle venue Rachel Zegler en Maria, ici avec Ansel Elgort qui joue Tony… (Photos : © 2020 Twentieth Century Fox Film Corporation)

Pourquoi, au fond, revenir à cette histoire jouée d’abord à Broadway et déjà adaptée au cinéma par Robert Wise et Jerome Robbins en 1961, récoltant au passage dix Oscars ? Que peut-elle bien nous dire de notre époque, au-delà du fait qu’elle constitue une madeleine de Proust pour un réalisateur qui n’a plus à faire ses preuves ? mehr lesen / lire plus

Im Kino: Große Freiheit

Mit dem Ende des Zweiten Weltkriegs war die Verfolgung schwuler Männer in Deutschland nicht vorbei. In seinem neuen Film erzählt der österreichische Regisseur Sebastian Meise aus der Perspektive eines Betroffenen.

Anfangs sieht Viktor 
in Hans nicht mehr als einen „Perversen“. (Fotos: © Freibeuterfilm_Rohfilm)

Deutschland, 1968: Ein junger Mann namens Hans (Franz Rogowski) muss eine 20-monatige Gefängnisstrafe absitzen. Es scheint nicht zum ersten Mal zu sein: Er kennt das Gebäude, die Rituale, manche der Insassen. Der Freiheitsentzug gehört genauso zu Hans’ Leben wie seine sexuelle Orientierung. Sie ist es, die ihn in den Augen der Gesellschaft zu einem Kriminellen macht.

1873 wurden homosexuelle Handlungen zwischen Männern in Deutschland unter Strafe gestellt. mehr lesen / lire plus