McGuire Sharon: Bridget Jones’s Diary

„Bridget Jones’s Diary“ de Sharon McGuire est une comédie qui sait convaincre durant … 45 minutes.

Bridget trouve rapidement l’amour
dont elle rêve …

FEMINISTES S’ABSTENIR

Mais quand vont-ils baiser enfin?

(gk) – Le film commence bien: Bridget Jones est une héroïne qui n’a rien du physique d’une top-modèle. Elle boit trop, fume trop et tient un journal intime pour pouvoir s’avouer ouvertement ses défauts, premier pas pour devenir une personne meilleure. Durant trois quarts d’heure on suit ainsi la radieuse Renée Zellweger de gag en gag et l’on rigole beaucoup. L’humour est parfois plutôt limite – le pire exemple étant la mère de Bridget qui lui conseille de ne plus s’habiller comme si elle sortait tout juste d’Auschwitz -, mais il faut bien avouer que cette presqu’heure passe de manière assez agréable. mehr lesen / lire plus

Untersuchung an Mädeln

Als Hieb auf die verkorkste Sexualmoral der Siebzigerjahre gedacht, präsentiert sich der österreichische Streifen eher als schwerfälliger Gerichtsfilm, dem schnell die Puste ausgeht und der neben KaroüTapeten und üBlusen kaum Tiefgründigeres hervorbringt. Feministisch verbrämt, reproduziert er dazu noch, was er zu kritisieren vorgibt: Voyeurismus und Reduzierung der Frau auf ihren Körper.

Im Utopia. mehr lesen / lire plus

Tuel Laurent: Un jeu d’enfants

„Un jeu d’enfants“ de Laurent Tuel, qui raconte l’histoire d’une famille et de son autodestruction, laisse beaucoup de possibilités d’interprétation.

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Le remplissage des salles obscures, grâce à des produits estivaux hautement stériles – voire imbéciles – se reproduit anuellement. Cet été n’y fait pas exception. Il est donc recommandé de se tourner plutôt vers les, apparemment, „petits films“. Et dans nos parages cinématographiques, ceux-ci sont souvent français. Plutôt boudés, d’ailleurs, par un public las de se voir, soi-même et le monde, analysé à tort et à travers par des „auteurs“ auxquels il reproche un manque certain d’action. Les jeunes réalisateurs et réalisatrices français-es, bien qu’ils aspirent aussi à une certaine vision d’auteur, se montrent de plus en plus conscient-e-s de ce désir populaire. mehr lesen / lire plus

Boorman John: Le tailleur de Panama

Parti sur un sujet sérieux autour du canal de Panama, John Boorman change de cap et nous dirige vers une grosse farce avec les Etats-Unis en ligne de mire. Dommage que l’acteur principal n’ait pas compris le sens du film.

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Après avoir montré la guerre du doigt, défendu la cause amazonienne et le Robin des Bois moderne aux prises avec la justice anglaise, ce sont les services secrets anglais et les dirigeants américains qui sont épinglés à travers l’énorme farce qu’est „Le tailleur de Panama“. Il faut dire que John Boorman est un réalisateur qui peut être sérieux, aimant frapper là où l’on ne s’y attend jamais, démontrant ainsi qu’il y a toujours une part de vérité dans ses films. mehr lesen / lire plus

Thornton Billy Bob: All the Pretty Horses

Keine sanften Pferdeflüsterer, sondern drei junge Männer auf einer harten Initiationsreise stehen im Mittelpunkt von „All the Pretty Horses“.

Born to be wild ?

Wer hätte geglaubt, dass im Jahr 1949 noch echte Cowboys unterwegs sein könnten? Solche, die alles für ihre Pferde geben, obwohl es doch zu dieser Zeit längst motorisierte Pferdestärken gab?

Nun, im zweiten Film von Billy Bob Thornton reiten ein paar wilde Vertreter dieser Spezies durch die wunderschöne Landschaft eines geisterhaften „Westerns“. In Texas leben John Grady Cole (Matt Damon) und Lacey Rawlins (Henry Thomas), junge Männer, die auf einer Farm aufgewachsen sind. Als die Ranch von Johns Großvater verkauft wird, versuchen sie das gewohnte Leben in Mexiko weiterzuführen. mehr lesen / lire plus

Poelvoorde Benoît: Les portes de la gloire

S’il est un domaine où Benoît Poelvoorde excelle, c’est bien dans l’art de composer des dialogues percutants. „Les portes de la gloire“, son quatrième film, ne fait pas exception; on y retrouve la patte „Poelvoorde“, soit du tragi-comique dans un milieu socio-économique plutôt démoralisant.

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Le fabuleux destin d’un vendeur de salades

Le grand Ben se réserve, comme à son habitude, le rôle du beauf ou du sale con médiocre à qui on arrive même pas à en vouloir. „L’humour est indissociable de la tragédie. Si ce n’est pas dramatique, ce ne sera jamais drôle. Pour qu’il y ait rire, il doit y avoir un soupçon de peur, de tragédie, c’est obligatoire. mehr lesen / lire plus

Dreamworks studios: Shrek

Présenté en compétition au dernier Festival de Cannes, le dessin animé „Shrek“ des studios Dreamworks, a enthousiasmé toute la presse internationale, faisant de ce film la Palme d’Or du coeur.

La belle et la bête!
www.dreamworksfansite.com/shrek

Ne vous fiez pas aux apparences!

Comme tous les contes de fée, le film débute par „il était une fois“ sans toutefois refléter les sempiternelles rengaines des dessins animés Disney. On le sait, les studios Dreamworks sont les concurrents des studios Disney. Et, pour réussir leur coup, il fallait absolument montrer quelque chose de nouveau. Mission accomplie. Non seulement, ils nous ont évité les incontournables chansonnettes poussées pour un rien par les héros et le traditionnel Happy End, mais en plus, nous avons droit à des personnages tellement bien conçus que l’on peut voir, (et c’est une première) leurs sentiments, comme s’il s’agissait de véritables personnages. mehr lesen / lire plus

Cuerda José Luis: La Lengua de las Mariposas

Inspiré de trois nouvelles du recueil de l’écrivain galicien Manuel Rivas (A Coruña, 1957) intitulé „Qué me quieres, amor?“, le film „La Lengua de las Mariposas“, réalisé par José Luis Cuerda (Albacete, 1947), reprend le style de la prose amère et lyrique du romancier.

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Ce film est non seulement une excellente succession d’images et de dialogues, et un portrait magnifique de la société rurale galicienne des années 30, mais surtout un appel à la réflexion et une évocation amoureuse de cette génération d’enseignants qui en Espagne ont dû, comme beaucoup d’autres citoyens, se taire ou disparaître, suite à l’insurrection et ultérieure victoire du général Franco. mehr lesen / lire plus

Tornatore Guiseppe: Malèna

Monica Bellucci, belle à damner un prêtre et Guiseppe Sulfaro, craquant dans son rôle de môme de 13 ans épousent à merveille l’univers nostalgique et poétique de Guiseppe Tornatore.

Cela commence comme une douce comédie, dans un village ensoleillé de Sicile, tout entier voué à la cause du Duce, pendant la Seconde Guerre mondiale. Lentement, Guiseppe Tornatore nous conduit à travers les ruelles, juché sur le vélo d’un môme de treize ans en proie à son premier émoi amoureux, suiveur discret de la magnifique Malena (Monica Bellucci). Renato, ce jeune garçon aux fantasmes encombrants devient l’ange gardien muet et impuissant de Malena, la plus belle femme du village, celle qui n’indiffère personne; ni les maris, ni les épouses qui la considèrent comme le mal réincarné, la briseuse de ménages. mehr lesen / lire plus

Bay Michael: Pearl Harbor

Avec „Pearl Harbor“, Michael Bay rend hommage aux amoureux et délaisse les héros de la seconde guerre mondiale. On espère assister à un film de guerre, on se retrouve en pleine histoire d’amour et d’amitié qui a coûté 135 millions de dollars.

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Faites l’amour pas la guerre

Lors de sa sortie aux Etats-Unis, le réalisateur Michael Bay et le producteur Jerry Bruckenheimer ont déclaré que le but de „Pearl Harbor“ était de faire un grand film, qui allait dépasser tous les records détenus par „Titanic“. Pour y arriver malgré un budget inférieur à ce qu’ils espéraient, Michael Bay et le producteur ont délaissé leur salaire jusqu’à ce que le film atteigne 100 millions de dollars de recettes, Ben Affleck a accepté de diminuer son salaire, mais avec une participation aux recettes, et les techniciens ont travaillé sur le projet pour une bouchée de pain et ce, sans espérer une compensation, même si le film atteignait des recettes considérables. mehr lesen / lire plus

Mc Quarrie Christopher: The Way of The Gun

Deux truands à la petite semaine, une femme enceinte, un rapt et des flingues.

— Affiche cinéma —

La voie de Tarantino

Dès la scène d’ouverture de „The Way of The Gun“, où le gore se dispute à la vulgarité, on s’attend à une Tarantinade de plus alors qu’il ne s’agit en réalité que d’un clin d’oeil très appuyé au maî tre réalisateur de Jackie Brown.

Même s’il s’agit d’un premier film, il n’est pas l’oeuvre d’un inconnu. On se souvient, en effet, que Christopher Mc Quarrie a déjà obtenu l’oscar du meilleur scénario pour „Usual Suspects“. Il ne faut pas s’étonner de voir cet ex-détective privé, qui failli s’engager dans la police de New-York, briller dans ce genre très prisé qu’est le thriller. mehr lesen / lire plus

Denis Jean-Pierre: Blessures assassines

Les soeurs Papin arrachaient les yeux à la société bourgeoise des années 30. Jean-Pierre Denis nous révèle dans son film leurs blessures assassines.

Le soir du 2 février 1933, Monsieur Lancelin découvrait en rentrant les corps affreusement mutilés de son épouse et de sa fille. „Les yeux ont disparu, la bouche n’existe plus, les dents ont été projetées“; telle la note dans le constat de police. En haut, dans la chambre de bonnes, les deux soeurs Christine et Léa Papin se serraient étroitement sous la couverture et attendaient comme des brebis effrayées les enquêteurs. Avouant le double meurtre, Christine résumait tout court son point de vue: „J’aime mieux avoir la peau de mes patronnes plutôt que ce soit elles qui aient la mienne ou celle de ma sœur.“ mehr lesen / lire plus

Jeunet Jean-Pierre : Le fabuleux destin d’Amélie Poulain

Dans „Le fabuleux destin d’Amélie Poulain“, Audrey Tautou nous prend par la main sur un petit nuage de bonheur, avec Jean-Pierre Jeunet aux commandes.

Amélie (Audrey Tautou) découvre une petite boîte cachée dans sa salle de bain …

Imaginez une voix off; celle d’André Dussolier, qui vous présente en quelques mots, la fille avec laquelle vous allez passer les deux prochaines heures: „Jeune fille timide, elle cultive un goût particulier pour les tout petits plaisirs. Plonger la main au plus profond d’un sac de grains, briser la croûte des crèmes brûlées avec le dos de la petite cuillère ou faire des ricochets sur le canal Saint Martin. mehr lesen / lire plus

Panahi Jafar: Le cercle

Le cercle est autour de nous, à nous de l’élargir

Panahi Jafar

„Le cercle“ de Jafar Panahi montre la réalité quotidienne des femmes iraniennes et l’importance qui revêt l’autorisation du mari, ou du père …

Le générique de début s’ouvre sur une porte de salle d’accouchement où l’on entend des gémissements de douleur la première image s’arrête sur l’infirmière annonçant à la nouvelle grand-mère: „Tout s’est bien passé. C’est une petite fille adorable“.

Stupeur de la femme qui s’effraye de devoir l’annoncer à la belle-famille, pensant que sa fille sera répudiée pour n’avoir pu donner naissance à un fils. Destins de femmes iraniennes filmées par Jafar Panahi, ancien assistant d’Abbas Kiarostami. mehr lesen / lire plus

Herzfeld John: 15 minutes

En mathématiques, deux fois moins font plus. John Herzfeld, réalisateur-scénariste de „15 minutes“, le nouveau film avec Robert De Niro, applique cette règle à l’acte de tuer: Exécuter de sang froid un meurtrier devient ainsi profondément juste.

Un rôle pareil, il pourrait le jouer les yeux fermés. Robert De Niro dans "15 minutes".

L’idée de départ peut plaire: Afin de devenir riches et célèbres, des tueurs en série filment leurs exploits et les envoient à la télé, contre payement. Celle-ci règle la note et diffuse joyeusement un meurtre, sous prétexte, évidemment, du devoir d’information du public. Deux flics, joués par Robert De Niro et Edward Burns, s’occupent de l’affaire. mehr lesen / lire plus