Cache-sexe gouvernemental ?: 2007 : L’année fantôme ?

La fin de l’année culturelle approche à grands pas. Avec elle, la plupart des sites innovateurs qui s`y sont investis fermeront aussi leurs portes. Pour combien de temps ?

La porte se fermera
bientôt sur le site des Rotondes, qui redeviendra très vite incommodo.
(photo : woxx)

L’année 2007 n’a même pas encore commencé. Ce qui peut sembler absurde est bel et bien une affirmation qu’on a entendue et réentendue de la bouche de presque tous les responsables culturels – de la secrétaire d’Etat, en passant par le coordinateur général jusqu’au personnel des institutions culturelles. Il est question de l’héritage du cerf bleu. mehr lesen / lire plus

THEATRE: « Des vrais camps de concentration »

Dans le cadre de l’année culturelle, Radu Afrim monte « Mansarde à Paris avec vue sur la mort » de l’auteur roumain Matéi Visniec à la Kulturfabrik. La pièce s’inspire des derniers jours de leur compatriote controversé, le philosophe nihiliste Emil Cioran, mort de la maladie d’Alzheimer en 1995.

N’aime pas les biographies construites: le metteur en scène Radu Afrim.

woxx : Que dirait Cioran s’il voyait cette pièce ?

Radu Afrim : Peut-être faudrait-il dire « s’il lisait la pièce », parce que c’est le texte d’abord qui l’établit en tant que personnalité de la culture universelle. Cioran était quelqu’un de très ironique et auto-ironique. Je pense qu’avec son cynisme – et sous condition d’avoir déjà eu conscience de sa maladie – il aurait écrit au moins trois livres géniaux sur le thème. mehr lesen / lire plus

ARTISTES LUXEMBOURGEOIS-ES: It makes no difference

Dans une tribune libre d’un grand quotidien, un « petit » artiste se plaint des relations perverses entre artistes, médias et organisateurs.

En lisant bien entre les lignes de la tribune libre qui a tout de même suscité une petite polémique, se seraient surtout les « grands artistes étrangers » (écrit en lettres capitales) et le dévouement des médias – et par conséquent du public – à leur égard qui dérangeraient et pourriraient la vie des artistes luxembourgeois-e-s. Par conséquent, les « petit-e-s Luxembourgeois-e-s » seraient condamné-e-s à des performances anecdotiques en marge des grands événements.
Plusieurs constats s’imposent : premièrement, si on se sent mal-aimé par son public, mieux vaut ne pas monter sur scène. mehr lesen / lire plus

DUANE HANSON: Protestations vivantes

L’exposition « Sculptures of the American Dream » rassemble pour une première fois un nombre impressionnant de travaux de l’artiste américain Duane Hanson.

Comme des personnages réels … juste un peu plus lourds, mais c’est parce qu’ils sont en bronze.

Une chose est sûre : Duane Hanson n’a pas manqué son but. Celui d’irriter le spectateur. Celui de le faire réfléchir. Sur lui-même, sur sa perception des choses comme sur la société qui l’entoure et dont il fait irrémédiablement partie. Ce qui frappe le plus en réfléchissant sur l’art de Duane Hanson, c’est sa complexité malgré le simple procédé que l’artiste a toujours maintenu pour ses oeuvres. mehr lesen / lire plus

Kulturkadaver

+++Mal wieder feierte sich die Architektur selbst: Zum fünften Mal seit 1995 wurden am letzten Freitag von der „Fondation de l’architecture“, die Luxemburger Architekturpreise – reine Achtungspreise – vergeben: Rund vierzehn Projekte wurden mit einer silbernen respektiv goldenen Auszeichnung bedacht. Auffallend an dieser neuen Architektur ist ihr minimaler, puristischer Charakter: Keine Schnörkel – statt dessen klare Linien und ein kubistischer Baustil. Nur wenige Architekten haben durch kleine Finessen diese stilistische Unterkühltheit aufgebrochen: Etwa das junge Architektenteam Teisen & Giesler, die sich für die Raumteilung aus hölzernen Bauelementen des Restaurants „La Serre Bleue“ in der Rotonde 1 verantwortlich zeigen sowie für das originelle Kombinieren von Alt und Neu im Rahmen einer Renovierung eines Bonneweger Privathauses. mehr lesen / lire plus

INDUSTRIEDENKMAL: Aus Alt wird Neu

Das Potenzial leer stehender Industriegebäude wird oft verkannt. Häufig wartet auf sie nur noch die Abrissbirne – dabei könnte ein aktiver Denkmalschutz auch ihre Umnutzung beinhalten.

Grafik auf der Milschflasche:
Gerade die ehemalige Molkerei
Cellula in Bettemburg ist
ein gelungenes Beispiel
für eine Umnutzung.

Beinahe täglich werden in Luxemburg alte Fabrikgebäude, technische Anlagen, Lagerhäuser, Leitungsstraßen, Maschinen, Häuser aus Arbeitersiedlungen oder historische Verkehrswege dem Erdboden gleichgemacht. Unwiederbringliche Zeugen der indus-
triellen Vergangenheit verschwinden für immer. Dem viel beschworenen Ensembleschutz wird per Salamitaktik die Glaubwürdigkeit entzogen. Man denke nur an die Demontage der Hochofenanlage in Esch Belval, an die Sprengung der Kühltürme in Differdingen, an die anstehende Zerstörung des Kinos Marivaux in Luxemburg-Stadt, um nur die öffentlich diskutierten Beispiele zu nennen. mehr lesen / lire plus

Kulturkadaver

+++ L’Exit07 s’excite. Quelques mois avant la fermeture – qu’on n’espère pas définitive – de ce local exellent, qui est sans doute un des principaux enrichissements de cette année culturelle pleine d’évènements, l’Exit a su montrer de quoi il était capable. Vendredi passé s’y tenait un véritable festival. Du moins point de vue foule, on aurait pu se croire au Pukkelpop ou aux Eurockéennes. Organisé par le Service National de la Jeunesse (SNJ), « The Final Countdown » fût aussi la fin du volet luxembourgeois de la campagne européenne « Tous différents, tous égaux ». Sur la petite scène de l’Exit, des groupes luxembourgeois comme Eternal Tango se sont succédés au cours de l’après-midi. mehr lesen / lire plus

ART CONTEMPORAIN: M. Nitsch sang fout

Une des figures de proue de l‘actionnisme viennois Hermann Nitsch expose au Luxembourg – cette fois sans censure mais sans grandes nouveautés non plus.

Ceci est mon gore, prenez et mangez tous.

„M. Nitsch doit encore faire des courses cet après-midi. Nous avons rendez-vous chez le boucher“, explique la galériste d‘un air grave. Le mécontentement monte chez les journalistes – tous conviés pour une interview à la même heure. Tandis que le caméraman tue le temps en réalisant quelques prises des tableaux et photos attachés sur les murs blancs immaculés de la galerie, les autres sont conviés vers la cave où trône Nitsch au milieu de ses oeuvres, entouré de ses assistant-e-s dévoué-e-s.
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KULTURFABRIK: Leçons apprises

La Kulturfabrik – longtemps l’éternel enfant terrible du paysage culturel – renaît de ses cendres, grâce à 2007 et une programmation plus portée sur la création.

La Kulturfabrik n’est pas morte. Et mieux encore, elle ne mourra pas de si tôt. „Nous ne sommes plus forcés de survivre. Nous vivons, même si ce n’est pas sur un grand pied“, confirme son directeur Serge Basso. Et d’ajouter qu’il peut enfin verser des salaires dignes à son personnel tout en disposant d’une plus grande marge de manoeuvre dans la programmation. Pour la saison à venir – c’est-à-dire le prochain trimestre – celles et ceux qui iront voir ce qui se passe dans les anciens abattoirs d’Esch pourront y faire une chose avant tout: découvrir. mehr lesen / lire plus

LUIGI NONO: Humanist, Komponist

A Trail on the Water, bce film/TDK.

Moderne Musik ist nicht nur Pop. Engagierte Musik ist nicht nur Chanson. Für beides steht auch Luigi Nono (1924-1990), Komponist von zeitgenössischer klassischer Musik. Einen Einstieg in die Klangwelt des Italieners bietet der als DVD erhältliche Film „Wie eine Kielspur im Meer“ von Bettina Ehrhardt und Wolfgang Schreiber. Anhand seiner Freundschaft zu den Musikern Claudio Abbado und Maurizio Pollini werden Nonos musikalische Entwicklung und der Einfluss von Schönberg und Mahler dargelegt. Dass er sich nicht nur als Musiker verstand, illustrieren Erinnerungen seiner beiden Freunde an das gemeinsame Engagement in den linken Bewegungen Ende der 60er Jahre. mehr lesen / lire plus

BIOGRAPHIE: STEICHEN-STORY I+II: Huldigung, ohne Filter

Das von Rosch Krieps veröffentlichte Buch über Edward Steichen gewährt einen vorzüglich dokumentierten, wenn auch sehr subjektiven Einblick in das Leben des Ausnahmefotografen.

Spätestens seit der Schenkung seines Lebenswerks „The Family of Man“ an den luxemburgischen Staat dürfte der Name Edward Steichen hierzulande für viele ein Begriff sein, auch für jene, die mit Fotografie nicht viel am Hut haben. Der Journalist Rosch Krieps ist offenbar bereits in den 1950ern auf den in Luxemburg geborenen Fotografen aufmerksam geworden und hatte sogar die Gelegenheit, den Künstler persönlich kennenzulernen. 30 Jahre nach Steichens Tod und wenige Monate vor seinem 125. Geburtstag liegt das Ergebnis jahrelanger Forschung um den „Patriarchen der Fotografie“ in Buchform vor. mehr lesen / lire plus

15 JAHRE ZEITUNGSPROJEKT: Mission is possible

Im September 1988 erschien der erste, anfangs monatliche GréngeSpoun, der 1991 zur Wochenzeitung wurde und heute als woxx seinen festen Platz in der Presselandschaft hat.

Von Richard Graf und Renée Wagener

Wir hatten keine Chance, aber wir nutzten sie: Der Spontispruch der Achtzigerjahre trifft im Rückblick voll auf die tollkühne Naivität zu, mit der im Jahr 1988 das Projekt einer neuen Wochenzeitung aus der Taufe gehoben wurde. Wenn der damals formulierte Anspruch auf eine der alternativen Szene verpflichteten, aber parteiunabhängigen Berichterstattung in den ersten Jahren kaum realisiert wurde (schon die Gründung der Zeitung kam nur durch einen Geldkredit der deutschen Grünen zustande), so hat sich der damalige GréngeSpoun Schritt für Schritt zu einem linken Blatt gemausert, das auch vor Kritik an den grünen Gründervätern und -müttern nicht zurückschreckt. mehr lesen / lire plus

15 JAHRE ZEITUNGSPROJEKT: Mission is possible

Im September 1988 erschien der erste, anfangs monatliche GréngeSpoun, der 1991 zur Wochenzeitung wurde und heute als woxx seinen festen Platz in der Presselandschaft hat.

Von Richard Graf und Renée Wagener

Wir hatten keine Chance, aber wir nutzten sie: Der Spontispruch der Achtzigerjahre trifft im Rückblick voll auf die tollkühne Naivität zu, mit der im Jahr 1988 das Projekt einer neuen Wochenzeitung aus der Taufe gehoben wurde. Wenn der damals formulierte Anspruch auf eine der alternativen Szene verpflichteten, aber parteiunabhängigen Berichterstattung in den ersten Jahren kaum realisiert wurde (schon die Gründung der Zeitung kam nur durch einen Geldkredit der deutschen Grünen zustande), so hat sich der damalige GréngeSpoun Schritt für Schritt zu einem linken Blatt gemausert, das auch vor Kritik an den grünen Gründervätern und -müttern nicht zurückschreckt. mehr lesen / lire plus