Devoir de vigilance : Une loi pour la jungle

La mondialisation a internationalisé les échanges commerciaux et pousse à la recherche du profit par tous les moyens. Le Luxembourg en a profité, mais au bout du monde, les droits humains et l’environnement en font facilement les frais. Face à cela, la société civile propose de légiférer.

Affiche dans le cadre de l’appel de personnalités (woxx 1661). (Source : www.initiative-devoirdevigilance.org)

Le Luxembourg a-t-il besoin d’une loi imposant le respect des droits humains à ses entreprises dont les activités s’étendent à l’étranger ? Oui, estiment les ONG rassemblées dans l’Initiative pour un devoir de vigilance, et renvoient aux récentes affaires Sirli – opérations de répression meurtrières en Égypte – et Pegasus – espionnage de journalistes et d’opposant-es politiques par des États. mehr lesen / lire plus

Bénéficiaires effectifs : les asbl pas les seul-e-s mauvais-e-s élèves

Dans deux questions parlementaires posées avant OpenLux, les députés Paul Galles, Mars Di Bartolomeo et Dan Biancalana se sont intéressés au sort des asbl, qui tombent aussi sous le régime antiblanchiment. Les réponses réservent quelques surprises.

(Screenshot lbr.lu)

C’est une histoire de perspective : alors que l’enquête OpenLux a révélé qu’au moins 6.500 milliards d’euros étaient gérés entre autres dans des soparfis à partir du grand-duché, les députés conservateurs et socialistes s’intéressent eux aux associations sans but lucratif, qui doivent s’inscrire au même registre des bénéficiaires effectifs (RBE) – et risquent les mêmes amendes, allant jusqu’à 1,25 million d’euros. Si certaines de ces asbl peuvent cacher de gros budgets, leur priorisation tient avant tout au fait que les politiciens pensent dans ce cas à leur clientèle électorale.

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Spotify : l’exploitation est (aussi) luxembourgeoise

L’application Spotify n’en est pas à sa première controverse. À l’ombre d’une nouvelle provocation du CEO Daniel Ek, petite piqûre de rappel : la société est partiellement basée à Luxembourg.

(©Perszone van Spotify_wikimedia)

Pour faire sortir Mike Mills de ses gonds, il faut aller loin. L’ancien bassiste de la formation R.E.M., qui a derrière lui des décennies de carrière où il en a vu des vertes et des pas mûres, s’est tout de même laissé aller à un « Go fuck yourself » sur Twitter – en réponse à une interview du CEO de Spotify où ce dernier a cru bon de faire ce commentaire : « Certains artistes qui ont eu du succès par le passé ne feront plus aussi bien dans le paysage musical futur, un paysage où vous ne pourrez plus enregistrer de la musique tous les trois ou quatre ans et penser que ça va suffire.  mehr lesen / lire plus