Une question parlementaire sur le trafic de la drogue dans le quartier de la gare a révélé que la vidéosurveillance va être repensée, voire étendue.
Parfois, c’est au détour d’une question parlementaire que l’on apprend des nouvelles vraiment intéressantes. Ainsi celle posée par le député Franz Fayot à son camarade de parti et ministre de la Sécurité intérieure Étienne Schneider. A priori, Fayot visait à attirer l’attention de Schneider sur la dégradation de la qualité de vie dans ce quartier (et il n’en est pas à son premier coup). En cause : les bandes de dealers qui, chaque soir, après la fermeture du commissariat de proximité de la rue Glesener, prennent possession des rues principales et adjacentes. Fayot voulait savoir quel bilan le ministre tirait des mesures prises il y a deux ans (réouverture dudit commissariat de proximité et renforcement de certains effectifs), et plus généralement de la vidéosurveillance.
Sans surprise, pour Schneider, le bilan est positif – même s’il concède qu’« une criminalité zéro ne peut pas être garantie ». Mais la réponse à la question sur la vidéosurveillance est plus intéressante. Car Schneider fait savoir à Fayot que « le ministère de la Sécurité intérieure, la police grand-ducale et la ville de Luxembourg sont en train de finaliser un concept actualisé entre autres pour le quartier de la Gare ». Donc, avant les élections, une bonne petite dose de « Law & Order » pourrait bien être administrée au public, qui n’en demandait pas tant.