JOE DANTE: Looney Tunes: Back in action

Convaincu, dès le premier quart d’heure, que l’impact visuel du dessin animé „traditionnel“ a toujours de beaux jours devant lui, le spectateur aura droit à quelques scènes d’humour remarquables. Citons, au hasard, une parodie de „Psycho“ interprêtée par Bugs Bunny, ou encore une course-poursuite délirante à travers des chefs-d’oeuvres du musée du Louvre. Dans son ensemble, cette réalisation laisse cependant une impression de chaos mal maîtrisé. Sans parler des clichés, bien trop nombreux pour être drôles.

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TEEN-MOVIE?: Quand tout change, rien ne va plus

Si le nombre treize est réputé pour porter malheur, Catherine Hardwicke démontre dans son film „Thirteen“, qu’il représente aussi un âge dangereux. Attention: bouleversant!

Si vous êtes parent d’une jeune fille, „Thirteen“ vous procurera quelques soucis.

Tracy a treize ans. C’est l’âge où tout change: le corps, l’école, les envies. Soudain, fini les Barbies et les petites chaussettes à fanfreluches. La „coolitude“ devient l’absolu à atteindre.

A la recherche de son identité, Tracy deviendra la meilleure amie d’Evie, la fille la plus en vogue du lycée. Ensemble, elles voleront les fringues les plus flippantes et essayeront les drogues les plus trippantes. mehr lesen / lire plus

NEIL JORDAN: The good thief

Si l’envie vous prend d’entendre des flics français se parler en anglais avec un accent „very french“, allez-y. Si par contre, vous voudriez voir un remake valable de „Bob le flambeur“, ne vous attendez pas à ce que Neil Jordan y soit parvenu. Un film de cambriolage pas vraiment accrochant, qui surfe sur la vague du romanticisme bordélo- décadent. En ce qui concerne le héro (Nick Nolte) et la belle (Nutsa Kukhiani), on n’a jamais vu deux héroïnomanes aussi facilement sevrés.

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RICHARD CURTIS: Love actually

Über weite Strecken durchaus amüsant, schippert Richard Curtis‘ Weihnachts-Liebeskomödie doch in sehr seichtem Gewässer. Gegen das konventionelle Szenario und die biedere Moral kann auch die geballte Ladung mitwirkender Stars nichts bewirken. Und eine Auseinandersetzung mit der Komplexität von Beziehungen findet in den diversen Liebesgeschichten, die präsentiert werden, nicht einmal ansatzweise statt.

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MICHAEL WINTERBOTTOM: In this World

Le film primé à Berlin cette année a la fâcheuse particularité de privilégier la forme au fond. Ce qui ne rend pas justice au message, d’une justesse remarquable.

L’avenir est incertain, le présent est flou …

Dotée d’un budget dérisoire de 2,2 millions d’euros, la dernière réalisation du cinéaste britannique Michael Winterbottom, „In This World“, a pour protagonistes deux cousins afghans, Jamal et Enayatullah, au destin plus qu’incertain. Le film ouvre sur le camp de réfugiés de Shamshatoo, au Pakistan, et relate un long périple clandestin, dicté par la quête d’une vie meilleure.

Au bout du parcours: Londres, terre promise.
A condition de traverser le Pakistan, l’Iran, l’Irak, la Turquie, l’Italie, la France …

Introduits de manière rudimentaire dans un décor chaotique, les deux personnages principaux ont vite fait de gagner la sympathie du spectateur, une fois le voyage amorcé. mehr lesen / lire plus

ANDREW STANTON: Le monde de Nemo

Le triomphe de l’infographie et sa mainmise sur ce que l’on appelle toujours „dessin animé“ n’engendre pas forcément que des chefs-d’oeuvres …

Depuis que les créatifs des studios „Pixar“ ont ébloui le monde de l’animation avec „Toy Story“ et confirmé leur savoir-faire avec „Monstres et Cie“, ils semblent vivre sur un véritable nuage, comme s’ils étaient persuadés que plus rien ne pourrait leur arriver.

„Le Monde de Nemo“, leur nouvelle production, était déjà considérée comme l’événement de la dernière édition du Festival de Deauville en septembre dernier, bien avant que le film n’y soit présenté en avant-première. C’est vous dire à quel point public et presse sont avides des ´uvres de Pixar. mehr lesen / lire plus

WOODY ALLEN: Anything Else

Dans son 33 long-métrage, Woody Allen renonce au rôle „principal“, et c’est une aubaine.
Contraint, en quelque sorte, d’assumer les années qui passent, le cinéaste new-yorkais opte pour un tandem qui l’associe, à l’écran, avec un successeur éventuel. S’il n’y a pas grand chose à reprocher à ce dernier, il faut bien admettre que c’est le moins jeune des deux qui fait mouche.
C’est que Woody s’en donne à coeur joie en gentil terroriste, même si, une fois n’est pas coutume, il n’embrasse pas …

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GUS VAN SANT: Elephant

Plans-séquences, plans fixes, travellings interminables, caméra à l’épaule, personnages filmés de dos, entrecroisements temporels: avec „Elephant“, Gus Van Sant revient à une approche plus „indépendante“, donc plus expérimentale, de la grammaire cinématographique. Evidemment, les critiques de cinéma adorent ça! Reste qu’une heure – montrée dans le moindre détail – dans une vie ennuyeuse de collégien-ne-s américain-e-s ne devient pas plus intéressante, même si l’on sait que c’est la dernière.

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QUENTIN TARANTINO: Kill Bill: Parodie einer Gewaltorgie – geht das?

An roter Farbe hat Kultregisseur Quentin Tarantino wahrlich nicht gespart: Beim gnadenlosen Rachefeldzug der ehemaligen „Black Mamba“ wird gehauen, gestochen und vor allem geblutet, was die malträtierten Körperteile so hergeben. BlutphobikerInnen und VegetarierInnen sollten diesen Film deshalb unbedingt meiden. Wer aber darin eine unkonventionell inszenierte, wenngleich mitunter recht zynische Persiflage auf Italo-Western, Kung-Fu-Action und Splattermovies sieht, darf diese stilistische Glanzleistung bloß nicht verpassen. Zur Not jemanden zum Händchenhalten mitnehmen.

In der Cinémathèque.
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TRILOGIE MATRIX: Puisque ce qui a commencé doit finir …

Ce titre est l’axiome présent sur toute la communication faite autour du dernier volet de la trilogie des Matrix. On est tenté de le remplacer par: „Les plus courtes sont les meilleures.“

Evidemment, ce serait faire injure à la pensée distillée au compte-gouttes par les frères Wachowski, géniaux créateurs de la matrice. En fait, en sortie simultanée sur toute la planète, à peine six mois après le deuxième épisode „Matrix reloaded“, „Matrix Révolutions“ ne pouvait choisir meilleure entrée en matière pour focaliser les regards des fans et des curieux. D’autant plus qu’à part la presse quotidienne, conviée la veille de la sortie officielle, aucun des magazines spécialisés ne pouvaient jeter un regard critique sur cette suite aux juteuses promesses commerciales. mehr lesen / lire plus

ROBERT BENTON: The Human Stain

Le roman de Philippe Roth, dernier volet de sa trilogie américaine sur les bouleversements de l’Amérique d’après-guerre, faisant suite à „Pastorale américaine“ et à „J’ai épousé un communiste“, est adapté assez fidèlement ici. L’actrice principale et les acteurs qui lui tournent autour sont superbes. La froideur du paysage est magnifique en plan large. Malgré tout, le film s’écoule bien doucement, sans grands moments d’émotion.

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LARRY CLARKE: Roulez jeunesse!

Il semblerait que le réalisateur Larry Clarke aime la censure. Sans l’existence de celle-ci, son dernier et cinquième film n’aurait probablement pas eu de raison d’être …

„Ken Park“, un constat grincant et placatif de ce que peuvent être les jeunes (et adultes) d’aujourd’hui …

Vous vous souvenez sans doute du drame „Kids“ (1995), un portrait sombre, minutieux et déroutant d’adolescents et d’adolescentes newyorkais-es s’adonnant à toutes sortes de débauches, notamment sexuelles, et filmé-e-s à l’état brut, dans le moindre détail. Avec cette première réalisation, le photographe et cinéaste américain Larry Clarke avait fait pas mal de bruit, ne fut-ce que par sa confrontation au puritanisme audiovisuel d’outre-atlantique, inestimable garant de publicité. mehr lesen / lire plus

KINO: Das Wunder von Bern

Der Ball ist rund: Entsprechend der fußballphilosophischen Weisheit von Sepp Herberger versucht auch Sönke Wortmann, den Film „rund“ zu bekommen, indem er den deutschen WM-Gewinn 1954 zum Aufhänger für das deutsche Wirtschaftswunder hochstilisiert. Doch dieser langlebige Mythos war schon immer arg konstruiert. Was den Film letztlich aber rettet, sind die einzelnen Handlungsstränge und der Reiz des Details: 50er Jahre pur, betrachtet aus der Perspektive des 21. Jahrhunderts.

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CLINT EASTWOOD: Mystic River

Zwei Morde binden in Clint Eastwoods „Mystic River“ ein Trio von ehemaligen Kindheitsfreunden aneinander – in einem unauflösbaren Knäuel von Schuld, Tabu und Sühne. Nur die Freundschaft ist zerbrochen.

„I know in my soul, I contributed to her death, but I don’t know how,“ meint Jimmy Markum, dessen Tochter Katie von Unbekannten umgebracht wurde. Mit diesem Bekenntnis wird die zentrale Frage nach dem Umgang mit Schuld gestellt, die Clint Eastwoods „Mystic River“ dominiert. Dem Mord vorangegangen ist nämlich eine Serie von Verwicklungen, die in Jimmys Kindheit mit einer Entführung begonnen haben: Zusammen mit seinem Spielkameraden Sean Devine musste er zusehen, wie ihr Freund Dave Boyle von zwei Männern gezwungen wurde, in ihr Auto zu steigen. mehr lesen / lire plus

SAMUEL BENCHETRIT: Janis et John

La mort violente de Marie Trintignant a donné une certaine publicité à l’une de ses dernières apparitions Cinématographiques. Mais cette petite comédie de Samuel Benchetrit, qui repose sur la transformation des deux protagonistes en pop-stars retraités, souffre d’un scénario peu convaincant.
Plusieurs scènes rigolottes quand- même.

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COEN SCREWBALL: C’est drôle qu’ils s’aiment

Le nouveau film des frères Coen est un hommage au „screwball comedies“ des années 30 et montre un George Clooney absolument hilarant.

Chaque nouveau film des frères Coen est un hommage à l’univers d’un écrivain américain ou à un genre du passé cinématographique. Après s’être laissé inspirer par Dashiell Hammett pour „Miller’s Crossing“, Raymond Chandler pour „The Big Lebowski“, James M. Cain pour „The Man who wasn’t there“, ou encore le film noir pour „Blood Simple“, ils reviennent – après „Hudsucker Proxy“ – au cinéma profondément humaniste de réalisateurs comme Frank Capra, Howard Hawks et Preston Sturges pour „Intolerable Cruelty“.

Le genre cinématographique visé ici? mehr lesen / lire plus

CLAUDE MILLER: La petite Lili

Sie gilt als Frankreichs neuer Shooting Star: Ludivigne Sagnier präsentiert sich ein weiteres Mal als verführerisch-naive Landpomeranze (die groß hinaus will). Millers Film hilft das nicht. Der strotzt nur so vor selbstgefälligen französischen Klischees, dass man vor Langeweile gähnen möchte.

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DENYS ARCAND: Les invasions barbares

Les fans de „Le déclin de l’empire américain“ et de „Jésus de Montréal“ retrouveront dans ce portrait d’un quinquagénaire mourant la critique du capitalisme de Denys Arcand, autant que son bilan acerbe de la gauche-caviar, 35 ans après ’68. Et ils apprécieront la faculté du réalisateur québécois de nous confronter, sans jamais faire couler du sang, avec la brutalité de la vie.

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JAMES MANGOLD: Identification d’un assassin

„Identity“ s’inscrit dans la lignée des films sur la schizophrénie. Le réalisateur James Mangold y manipule les spectateurs avec délice, ce qui fait de son film un thriller haletant.

La schizophrénie n’est pas un sujet bien nouveau pour le 7e Art. Il suffit de se référer à des films récents comme „Menteur, menteur“, „Fight Club“, ou encore „Un homme d’exception“, pour s’en rendre compte. Dans „Identity“, James Mangold ne fait que reproduire ce que l’on sait déjà à propos de cette maladie. C’est du moins ce que l’on pourrait penser à première vue. Mais c’est mal connaî tre le cinéma de ce réalisateur, qui nous offre ici un thriller haletant, inquiétant, angoissant même, aux nombreuses références hitchcockiennes. mehr lesen / lire plus

FILMS LUXEMBOURGEOIS: Semaine du film luxembourgeois

Parmi les productions et coproductions luxembourgeoises à voir cette semaine dans vos cinémas:

„Am Anfang war der Blick“ – parce qu’il était à Cannes et que tout le monde en parle.

„The Tulse Luper Suitcase“ – parce que de Peter Greenaway qui, jadis, faisait de grands films.

„Secret Passage“ – pour l’acteur John Turturro.

„Un honnête commerçant“ – parce que de Philippe Blasband, autrement excellent scénariste de „Une liaison pornographique“ ou encore „Le tango des Rashevski“.

„Petites misères“ – pour Marie Trintignant, avant de la revoir une dernière fois dans „Janis et John“.

Ou encore: „Le club des chômeurs“ – parce qu’il y a ceux et celles qui aiment – dont nous-mêmes – et d’autres qui haï ssent d’autant plus. mehr lesen / lire plus