BONNES FEUILLES (1/6): La naissance d’un contre-gouvernement
Dans le premier chapitre de son mémoire de thèse, l’historien revient sur la naïveté dangereuse du gouvernement, qui n’avait rien préparé pour le cas de l’invasion. Laissée seule avec les problèmes du pays, la Commission administrative accepta la coopération avec les Allemands.

Avec le début de l’occupation allemande au Luxembourg commença d’abord et surtout une épisode de doutes où rien n’était clair.
A la veille de l’invasion, l’éventualité d’un départ du gouvernement avait à peine été évoquée. Albert Wehrer indique que ce n’est qu’à la fin du mois de janvier 1940 que Joseph Bech, ministre des Affaires étrangères, lui fit savoir, sans plus de précision, qu’en cas d’invasion, le gouvernement envisagerait de se retirer « à la frontière opposée à celle par laquelle l’invasion se ferait et de quitter éventuellement le pays si l’intégralité du territoire était occupée ». mehr lesen / lire plus