PHOTOGRAPHIE: Paradis artificiels

Quand un ex-mannequin se met à la photo et que celles-ci ne ressemblent pas à un catalogue de mode, on peut supposer que c’est plutôt réussi.

Que Michel Fouarges est photographe, on ne le voit qu’au deuxième clin d’oeil, tant ses oeuvres semblent venir d’un autre monde. En regardant de très près, on reconnaît tout de même qu’il s’agit bel et bien de photographies à la base, qui ont été retravaillées un maximum. Mais attention, ce n’est pas pour dénaturer ses sujets que l’artiste a utilisé des logiciels, mais pour les sublimer.

En sort un univers assez proche de celui des jeux d’aventure sur ordinateur : des dames à la licorne qui se promènent sous des arbres en fleurs, des espèces de gladiateurs qui se démènent en pleine lune ou des temples grecs qui semblent plier sous des tempêtes. mehr lesen / lire plus

FOTOGRAFIE: Erscheinungen

Licht und Schatten, das Unsichtbare im Sichtbaren, mittels dieser Techniken schafft die japanische Fotografin Yuki Onodera eine eigene poetische Bildsprache.

Straßenszenen. Momentaufnahmen von irgendwelchen Passanten, deren Aufenthaltsort und Gemütszustand nicht zu ermitteln sind, da ihre Gesichter von der japanischen Fotografin Yuki Onodera mit filigranen Scherenschnitten überklebt wurden. Schon hier wird ihre Herangehensweise an das Medium Fotografie deutlich: In ihren großformatigen schwarz-weiß Aufnahmen löst Onodera Objekte aus ihrem erzählerischen Zusammenhang und schafft so Distanz.

Yoki Onodera hat ihren eigenen Duktus. In der Düdelinger Galerie „Nei Liicht“ sind nun erstmals einige Fotoserien der 1962 in Tokio geborenen und mittlerweile in Paris lebenden Künstlerin zu sehen. mehr lesen / lire plus

ART CONTEMPORAIN: Synesthésies 2008

« Volumes », la nouvelle exposition du Casino-Forum d’art contemporain Luxembourg tente de concilier l’univers de la musique à celui de l’art contemporain.

Concevoir une exposition non sur le ou les noms des artistes exposés est une prise de risque dans un monde artistique habitué au glamour des grosses pointures. Mais il est aussi vrai qu’après 2007, on se demande qui l’on peut bien encore inviter du monde des « artistes confirmés », tant ils procurent bien-être et importance à nos curateurs et à leur public qui souffrent tous les deux du complexe de n’être que luxembourgeois.

En confiant l`organisation donc la première expo de 2008 à deux de ses jeunes collaborateurs – Marc Clément et Kevin Muhlen – le Casino démontre une fois de plus qu’il sait inverser les tendances et qu’il mérite sa dénomination de « forum d’art contemporain ». mehr lesen / lire plus

PHOTOGRAPHIE: Humains de Chine

Une exposition d’images prises sur le vif, par un maître de la mise en scène.

Qu’ont en commun un poivron affaissé sur une table et un vieillard accroupi contre une colonne ? Rien, a priori, si ce n’est le nom de celui qui les a photographiés : Michel Medinger. L’artiste est connu pour ses « natures mortes aux légumineux », exposées actuellement au rez-de-chaussée de l’Espace 2 de la galerie Clairefontaine. La surprise se trouve au 1er étage : des photos, en noir et blanc également, prises sur le vif pendant son séjour en Chine à l’occasion d’une exposition en 2007.

On aurait pu s’attendre à des images très construites – la plupart des livres photo sur la Chine soit mettent en scène l’urbanisation déferlante, soit interrogent à travers l’art conceptuel le choc de la modernité. mehr lesen / lire plus

GEMÄLDE: Das Du im Ich

Die neue Sachlichkeit hat es der jungen Künstlerin Nina Mambourg angetan: Frauen, wie erstarrt, blicken unverwandt den Betrachter an.

„Die passende Frau“, nennt sich die Ausstellung, die zurzeit in der Galerie Clairefontaine gezeigt wird. Zu sehen ist eine Auswahl älterer und rezenter Ölbilder der jungen Züricher Grafikerin und Künstlerin Nina Mambourg, auf denen ausschließlich Frauen abgebildet sind. „Wenn ich als Frau eine Frau male, dann ist es weniger ein ästhetisches Objekt“, meint Nina Mambourg, „Mein Blick ist nicht nur der von außen, sondern, weil ich eine Frau bin, kann ich mehr Facetten einbringen.“

Waren die von ihr dargestellten Frauen am Anfang noch personalisierte Porträts im klassischen Sinn, wiedererkennbare Personen aus ihrem Umfeld, hat sich die Malweise Mambourgs mit der Zeit in eine ganz andere Richtung entwickelt. mehr lesen / lire plus

PHOTOGRAPHIE: Miséricorde

Oui, on peut aussi faire des expositions ennuyantes sur des thèmes passionnants. « Portrait en creux d’une intervention humanitaire », du photographe Christian Lamy en est un parfait exemple.

En pénétrant dans le hall du Centre d’information européen, sis rue du Marché-aux-Herbes dans le centre de Luxembourg, une certaine impression d’embarras et de lourdeur vous envahit tout de suite. Peut-être est-ce dû au fait qu’un couple avec enfant essaie depuis au moins trois minutes à sortir du bâtiment – chaque tentative échouant à cause de la porte automatique qui refuse de s’ouvrir. Finalement, c’est la gentille réceptionniste qui pousse un bouton et Sésame cède enfin aux regards paniqués du petit. mehr lesen / lire plus

MALEREI: Wurst und Kolonialisierung

Der Maler Manuel Ocampo ist unbequem und ironisch: In seiner turbulenten Bildsprache rechnet er mit Geschichte und Kultur ab.

Vor schmutzig rosa Hintergrund ist eine dunkelhäutige Comicfigur mit Glubschaugen, dem obligaten Knochen durchs Kraushaar, Lackschuhen sowie einem Lendenschurz aus Pflanzenblättern an einem Holzkreuz festgebunden. Über ihrem Kopf ist ein lachsfarbener Judasstern angebracht und zu ihren Füßen tummeln sich entsetzt dreinblickende Entenwesen. Auf einer Staffelei malt ein frei schwebender Pinsel eine blutrote Fleischwurst auf. „Guided by Sausage“, so nennt sich dieses Comic-Golgatha, eines der Ölgemälde von Manuel Ocampo, dessen Werk zur Zeit in der Galerie Nosbaum & Reding zu sehen ist.

Irgendwie scheint bei dem 1965 auf den Philippinen geborenen Ocampo alles verdreht. mehr lesen / lire plus

ART URBAIN: Le temps empaqueté

En disposant trois grands clichés pris dans les environs du kiosque MPK, le photographe Tom Lucas transforme ce dernier en une sorte de machine à remonter le temps.

Qu’est-ce que le temps ? Une vieille question métaphysique que l’on peut se poser en flânant du côté de la place de Bruxelles où trône l’installation de Tom Lucas, jeune photographe luxembourgeois et fondateur de l’association « photon.lu », savamment baptisée « Time Shift ». Et bien, du moins il fait beau temps – sur les photos, cela s’entend. Quiconque s’intéresse d’un peu plus près à ses photos gigantesques constatera que les clichés ont été pris dans les environs proches de là où il se trouve. mehr lesen / lire plus

EXPOSITION COLLECTIVE: Haut en couleurs

Qui dit que l’art contemporain doit toujours avoir un sens profond ? Certes, produire essentiellement du beau ne dispose pas forcément à être retenu pour la postérité.

Mais après une année culturelle pour le moins remplie d’événements, on en a la tête qui tourne de manifestations qui promettent de changer notre perception sur l’art. On se dirait renversé par un cerf. C’est pourquoi la petite exposition de Marlis Albrecht, Stéphane Halleux et Jérôme Cames dans la galerie Schortgen est du moins agréable à voir. Même si elle ne tient pas la route avec toutes les super-expositions des derniers mois.

La première chose qui saute aux yeux dans la galerie sont les sculptures de Stéphane Halleux : composées de cuir, de fer et de matériaux électroniques divers, elles ont l’air d’être ressorties d’un autre monde. mehr lesen / lire plus

IMAGES CACHEES: Nostalgie des Augenblicks

Mit Schwung dreht sich das Paar im Kreis, er führt, ihre Hand liegt auf seiner Schulter, die Augen geschlossen, ganz dem Tanzen hingegeben …

Das ist die Geschichte, die das Foto mit der Nummer 169DUPON30 erzählt. Was aussieht wie ein Schnappschuss von Künstlerhand, ist eines der „Images cachées“, der versteckten Bilder, die derzeit im neuen Gebäude des „Centre national de l’audiovisuel“ zu sehen sind. Versteckt deshalb, weil es sich um Einzelbilder aus dem Amateurfilm-Archiv des Centre (CNA) handelt, die wie Perlen aus einem Meer von kilometerlangen Zelluloid-Rollen gefischt wurden.

Zum einen haben die AusstellerInnen versucht, die Neugier der Besucher-Innen zu wecken: Im Raum hängen Bildschirme, die Auszüge aus den Filmen zeigen. mehr lesen / lire plus

SCOUTISME: Scouts toujours

« Scoutland » n’est pas un pays paisible où la jeunesse rit toujours, mais une exposition, mi-comique et mi-tragique, qui relate l’histoire du scoutisme luxembourgeois.

Pour pénétrer dans « Scoutland », on doit d’abord soulever un rideau pour entrer dans une petite pièce qui sent délibérément mauvais avec un matelas crasseux, des mégots par terre et des bouteilles de bières qui traînent dans les étalages. Les murs sont décorés de photos de personnes manifestement en état d’ébriété ou sous influence d’autres substances illicites. Non, cher visiteur, ce ne sont pas les photos-souvenirs du dernier campement dans un bois de l’Oesling, mais bien des illustrations de ce qui peut arriver à vos enfants si vous ne les inscrivez pas directement chez les boy-scouts ou guides du coin. mehr lesen / lire plus

INSTALLATION: „Ich mach‘ Kunst klar“

Jonathan Meese wurde in den Medien mit vielen Titeln bedacht – „jüngster Großkünstler Deutschlands“, „Johnny de Saint Phallus“, „genialer Kunstbarbar“, oder schlicht: „Spinner“. Vor allem aber ist er eines nicht: Ein Opportunist.

„So, süßes Ei-Kind – nun bist du schon eine Stunde alt“, mit diesen bekümmerten Worten wendet sich der Wahlhamburger in einer Videoprojektion in der Galerie Beaumontpublic an das Hühner-Ei in seiner Hand, das er liebevoll mit einem lachenden Mund und zwei Punktaugen bemalt hat. Zu diesem Anlass schenkt der Künstler dem Ei, mit dem er sozusagen auf Augenhöhe kommuniziert, eine „Bühne“ – zum „drauf Spielen bis die Diktatur der Kunst kommt“. mehr lesen / lire plus

PHOTOGRAPHIE: Le levier des images

L’exposition de James Nachtwey, le photographe de guerre le plus (re)connu du monde, incite à réfléchir sur le médium image, la guerre et le genre humain.

L’histoire et la guerre s’imprègnent sur les corps photographiés par James Nachtwey.

Que certaines des photos de James Nachtwey peuvent choquer, on le savait. L’abbaye de Neumünster aurait pu s’épargner la petite affichette d’avertissement. La guerre, c’est toujours une sale histoire, et la montrer sous toutes ses coutures – dans la terre, comme dans les visages et les corps – n’est pas une affaire d’esthétique. Quoiqu’on puisse parfois rester collé devant une des grandes photos dans le déambulatoire du Neumünster ou dans l’Espace 2 de la galerie Clairefontaine, non par voyeurisme, mais parce que la composition des photos est belle. mehr lesen / lire plus

EXPOSITION: Histoires d’histoire

« Archivum Fictiosum », l’exposition de Jean-Luc Koenig, s’empare de façon ludique de nos fantasmes collectifs et se joue de notre lucidité.

Enfin, Adolf Hitler
dans le woxx !
Mais attention,
c’est un faux …

« Attention » peut-on lire sur les panneaux devant l’exposition. Et ce n’est pas pour rien : un visiteur qui n’a pas été mis en garde pourrait prendre cette exposition pour ce qu’elle n’est pas, c’est-à-dire des extraits des archives.

Travaillant sur le thème des archives dans le cadre d’une commande, Koenig a surtout voulu savoir ce qui se passerait si ces archives atterrissaient dans de fausses mains. De là, il s’est mis à fausser lui-même des documents, pour nous présenter aujourd’hui une suite de légendes qui demeurent toutes dans le domaine du possible. mehr lesen / lire plus

AUSSTELLUNG: Pop, Fear and Fantasy

„Bleeding Houses“, so nennt der in Estland geborene Künstler Marko Mäetamm seine fast 50 Gemälde umfassende Häuserserie, die teilweise in der Galerie „Nosbaum & Reding“ zu sehen sind.

 Auf weißer Leinwand hat er mit schwarzer Ölfarbe filigrane stilisierte Hausumrisse aufgemalt. Aus den Fenstern und unter den Türen quillt rote Farbe hervor, die die Hausfassade herunter läuft, von den Balkonen tropft, explosionsartig aus den Schornsteinen spritzt und sich in roten Lachen um das Haus legt. Mäetamm geht es um die Gewalt, die sich innerhalb der vier Wände abspielt. Gerade das Haus, Symbol für Geborgenheit und Projektionsfläche für Wünsche beinhaltet eine unheilvolle Kraft. mehr lesen / lire plus

INSTALLATION: Klein – aber global

„Global Multitude“ – der Titel der zurzeit in der Rotonde 1 gezeigten Ausstellung erscheint zunächst großspurig, angesichts des nur spärlich mit Kunst gefüllten Raumes.

Dennoch haben es die einzelnen Exponate – von der Videoinstallation bis hin zur Monumentalskulptur – in sich: Acht internationale Künstler wurden zu dem Projekt eingeladen, sie sollten sich kritisch mit dem Thema der globalen Vielfalt befassen. Gemeinsam ist den einzelnen KünstlerInnen, dass sie nicht aus Europa stammen, sich jedoch im Laufe der Zeit hier niedergelassen haben. In ihren Werken konfrontieren sie denn auch die eigene Herkunft und Kultur mit der eurozentrischen Realität hierzulande.

Eine Installation, die sofort ins Auge springt, ist die über elf Meter hohe, in der Mitte der Rotonde rotierende tibetische Gebetstrommel. mehr lesen / lire plus

AUSSTELLUNG: Das Davor und das Danach

„In der Stadt im Park. Der Mond scheint. Eine Kugel scheint mir den Weg zum Himmel!“, so stellt sich der zwölfjährige Gregory, das Sterben vor.

Er ist eines der vielen Kinder, die sich mit dem Thema Tod im Rahmen von zwei interaktiven Ausstellungskonzepten, die zur Zeit in der Rotonde 2 zu sehen sind, auseinandergesetzt hat. „Erzähl mir was vom Tod“ und „Déi lescht Rees“ wurden beide vom „Centre d’Animation Pédagogique et de Loisirs“ (Capel) organisiert.

Anlass für die Thematik war auch, dass sich in unserer westlichen Gesellschaft die Einstellung zum Tod gewandelt hat: Trotz Omnipräsenz in den Medien und Kinofilmen, ist der Tod zum Tabu geworden; Jugendlichkeit und Erfolg sind die bestimmenden Wertvorstellungen – Verletzbarkeit, Tod und Trauer werden verdrängt. mehr lesen / lire plus

GLENN LIGON: Du beau au bois dormant

Glenn Ligon est noir et son travail parle de la négritude. Certes, la thématique n’est pas nouvelle, mais l’approche de Ligon est rafraîchissante. Ironique, comme le Malcolm X peint en clown à la manière d’un dessin d’enfants, provocateur comme les avis de recherche qui concernent l’artiste lui-même et qui sont illustrés avec des images d’esclaves noirs.

Qui pénètre le Mudam un lundi après-midi, y trouve une atmosphère des plus harmoniques possibles. Tandis que la Super Cloaca chie tranquillement derrière soi, en émettant des vrombissements satisfaits à des intervalles réguliers, un couple de rentiers allemands tombe en émerveillement devant les sculptures de Jan Wanggaard. mehr lesen / lire plus

INSTALLATION: Ecce merda

Selon le communiqué de presse, « Cloaca », les machines à chier de l’artiste flamand, allieraient pour la première fois « art culinaire et art contemporain ». Mais ce qui en ressort, c’est de la merde.

Pour une seule fois, celles et ceux qui ne pensent rien de bon de l’art contemporain peuvent être conten-t-e-s : oui, les machines qu’on peut voir au Casino et au Mudam produisent bien de la merde. De plus, elles sont loin d’être belles. Les diverses « Cloaca » exposées au Casino ont plutôt l’air de routes de production industrielles que d’oeuvres d’art. Mesurant chacune une dizaine de mètres, elles rendent visible la digestion humaine avec toutes ses composantes : les acides, les enzymes etc. mehr lesen / lire plus

KUNSTAUSSTELLUNG: „The Artists of Gugging“

Dreißig gusseiserne Bügeleisen, mit blauen und schwarzen Farbstiften gemalt, prangen auf einem weißen Papierbogen. Am unteren Bildrand steht jeweils nur in krakeliger Schönschreibschrift der Name „Reisenbauer Heinrich“ sowie das Entstehungsdatum des Werkes.

Die seriellen und graphischen Bilder von Reisenbauer sowie all die anderen Zeichnungen, die zurzeit in der Galerie Clairefontaine gezeigt werden und die in ihrer Naivität an Kinderzeichnungen erinnern, stammen von Erwachsenen – ausschließlich Männer – die im Laufe ihres Lebens in der Psychiatrie im österreichischen Gugging bei Klosterneuburg landeten. So auch Heinrich Reisenbauer, der nach dem Gymnasium wegen einer Psychose in Gugging eingewiesen wurde, wo er dreißig Jahre lang in einer Abteilung für chronisch Kranke lebte. mehr lesen / lire plus