Débat sur l’état de la nation : Lost in Hesitation

À six mois des élections, le débat autour de l’état de la nation montre que la plupart des partis hésitent à prendre clairement position sur la question sociale comme sur celle de la croissance.

Game of Thrones ? Non, théâtre d’ombres immobiles. (Théâtre d’ombres chinois, Musée d’ethnologie, Berlin)

Vous regrettez l’emphase des déclarations sur l’état de la nation de Jean-Claude Juncker ? Consolez-vous avec le discours pour le 1er mai du président de l’OGBL. Certes, André Roeltgen n’atteint pas les sommets de la rhétorique du Juncker des meilleurs jours, mais il fait preuve de bien plus d’élan que Xavier Bettel. Côté contenu, par contre, il ne faut pas sous-estimer la signification des propos du premier ministre. mehr lesen / lire plus

Réforme des retraites: Travailler après 60 ans ? Oui, mais…

« L’intérêt du régime par répartition est de garantir un niveau de retraite raisonnable par rapport aux revenus d’activité. » Henri Sterdyniak n’aime pas la capitalisation, mais a une conception pragmatique du système par répartition : au-delà des augmentations de cotisations, il n’exclut pas des baisses de prestations et un allongement de l’activité, à condition de maintenir une approche sociale.

woxx : L’augmentation de l’espérance de vie met-elle en danger, comme on l’entend souvent, la viabilité des systèmes de pension par répartition, dans lesquels les retraites sont financées par les cotisations des actifs ?

Henri Sterdyniak : Selon les scénarios catastrophe, les régimes par répartition seraient condamnés à cause du vieillissement de la population qui entraineraît des déficits épouvantables, ce qui conduirait à la faillite du pays, de sorte qu’on ne pourrait plus financer les retraites. mehr lesen / lire plus