Histoire : Des découvertes qui feront date !

L’année 2024 aura été un bon millésime pour l’Institut national de recherches archéologiques (Inra). Il y a quelques semaines, les archéologues ont fait part au grand public de deux découvertes absolument exceptionnelles faites sur le territoire luxembourgeois.

Sous le pont de pierre ont également été trouvés les restes d’un pont-levis. (Copyright : MCULT)

Jos Müller, 70 ans, est un ancien menuisier. Sa passion ? L’archéologie. Pendant 19 ans, il va effectuer des recherches autour d’un petit monticule qui l’intrigue au plus haut point, au lieu-dit Um Rank, à Holzthum, une commune de l’Oesling, au sud de Clervaux. Persuadé qu’il y avait là un « burgus », un édifice fortifié de l’époque romaine, il y récolte des morceaux de céramiques ainsi que des briques afin de prouver sa théorie. mehr lesen / lire plus

Comics und Propaganda: Die Macht der bunten Bildchen

Comics werden oft mit Superhelden, kindgerechter Unterhaltung und Popkultur in Verbindung gebracht. Nur wenige wissen, dass sie auch eine dunkle Vergangenheit haben. Dr. Manuela Di Franco, die zur Amerikanisierung der italienischen Populärkultur im 20. Jahrhundert forscht, klärt über faschistische Zensur, Propaganda und die unterschätzte Tiefe dieses hybriden Mediums auf.

Comics dienten während des Zweiten Weltkriegs zur Verbreitung von Propaganda. (FOTO: Eric McLean/Unsplash)

Bunte Bildchen, wenig Text und eine plumpe Superheldenstory – lange Zeit hielt sich diese abschätzige Sicht auf Comics. „Wir hatten doch alle Eltern, die sagten: ‚Hör auf, Comics zu lesen, lies doch mal ein richtiges Buch.‘ Und das ist schade. mehr lesen / lire plus

80 Jahre D-Day: « Messieurs les Français, rentrez les premiers! »

Zum 80. Mal jährt sich heute die Landung alliierter Truppen in der Normandie. Damit wurde die Zerschlagung der deutschen Naziherrschaft über Europa endgültig eingeleitet. Die woxx war zum 60. Jahrestag dort – eine Reportage aus unserem Archiv.

Um 6.30 Uhr vor 80 Jahren, am Morgen des 6. Juni 1944, gingen in der Normandie die ersten Infanterietruppen der alliierten Streitkräfte an Land. Sie leiteten damit die endgültige Niederschlagung des Nationalsozialismus ein. Es war die größte militärische Operation kombinierter Land-, See- und Luftstreitkräfte, die bis dahin je unternommen worden war. Zehntausende Soldaten erstürmten insgesamt fünf Strandabschnitte und trafen dabei teils auf heftige deutsche Gegenwehr. mehr lesen / lire plus

Luxemburgs vergessene Opfer: Die Erinnerung neu bestimmen

Lange Zeit sah die öffentliche Erinnerungskultur nach Kriegsende über mehrere Menschengruppen hinweg. Das Musée national de la résistance et des droits humains in Esch gedenkt nun erstmals diesen vergessenen Opfern des National- sozialismus.

Anhand von viel Text und Archivmaterial präsentiert die Ausstellung erstmals neue Erkenntnisse über die Schicksale übersehener Minderheiten. Copyright: woxx)

Es ist dunkel im unteren Raum. Die drei Namen, die in Schreibmaschinenschrift auf einem blauen Papierheft abgedruckt sind, sind im spärlichen Licht dennoch lesbar. Christine, Egon und Robert Georg Lehmann. Robert Georg war knapp zwei Jahre alt, als er gemeinsam mit seinem fünfjährigen Bruder Egon in einem Einzeltransport aus Luxemburg ins Konzentrations- und Vernichtungslager Auschwitz-Birkenau deportiert wurde. mehr lesen / lire plus

Portugal : 25 avril 1974: Ni le début, ni la fin de la révolution

Il y a cinquante ans, une des dernières dictatures d’Europe de l’Ouest s’ébranla sous les cris de « liberdade » et « democracia ». L’engagement pour un changement de régime au Portugal avait retenti jusqu’au au Luxembourg.

Scène de rue à Lisbonne, le 25 avril 1974. (Source : Wikimedia Commons.)

Le « 25 avril », autre nom de la Révolution des Œillets, changea profondément le cours historique du Portugal et de sa société. Il illustre à merveille la culmination de développements politiques et sociaux en un point de non-retour, après lequel rien n’allait plus être comme avant. Pourtant, cette révolution avait des antécédents et elle ne se faisait pas en un jour. mehr lesen / lire plus

Interview: « Notre refus de la guerre était surtout anticolonial »

António Paiva, né en 1949, a reçu son appel militaire en 1970. Face à un régime portugais autoritaire et à une guerre coloniale qu’il dénonçait, le jeune militant de gauche choisit la voie de la désertion. Son chemin d’exil devait le mener au Luxembourg. De 1974 à 1976, il a rejoint le Portugal pour y participer aux luttes, avant de revenir au grand-duché.

António Paiva, déserteur du régime de Salazar. (Photo : Nationalmusée.)

woxx : Comment s’est passé ton parcours personnel ?

António Paiva : À Coimbra, bien qu’étant encore écolier, j’ai participé au grand mouvement étudiant de 1969 autour d’Alberto Martins, président de l’association estudiantine. mehr lesen / lire plus

Bénédicte Savoy und Régis Moes zu Raubkunst

Nächsten Donnerstag empfängt die Nationalbibliothek hohen Besuch: Die Kunsthistorikerin Bénédicte Savoy ist zur Debatte „Le long combat de l’Afrique pour son art. Histoire d’une défaite postcoloniale ?“ geladen, durch den Abend führt der Historiker Régis Moes vom Nationalmuseum für Kunst und Geschichte (MNHA). Savoy wurde einem breiten Publikum 2018 bekannt, als sie mit Felwine Sarr im Auftrag des französischen Staatspräsidenten Emmanuel Macron einen Bericht über die Restitution afrikanischer Kulturgüter erarbeitete. Dies führte zu einer öffentlichen Diskussion über den institutionellen und politischen Umgang mit illegitim erworbenen Exponaten, der die Kulturwelt seit Jahrzehnten umtreibt – immerhin verfügen europäische Staaten schätzungsweise über bis zu 90 Prozent des afrikanischen Kulturerbes. mehr lesen / lire plus

Klimabedingter Weltuntergang: Umwelt kaputt, Mensch kaputt

Es ist durchaus rational, in Sachen Klimawandel mit dem Schlimmsten zu rechnen. Ein bedachtsamer Blick in die Geschichte bestätigt die Verwundbarkeit hochentwickelter Gesellschaften und liefert Ansätze für den Umgang mit existenziellen Krisen.

Den Untergang Roms nachvollziehen: Handzettel des Landesmuseums, Trierer Ausstellungskatalog, Konfliktsimulation der Spätantike.
 (Foto: lm)

Anfang August dieses Jahres veröffentlichte ein internationales Forschungsteam seine Analyse über die katastrophalen Folgen der Erderwärmung. Eine Analyse unter Hunderten könnte man meinen, und also kaum eine Meldung wert … Doch Luke Kemp von der Universität Cambridge und sein Team haben einen Aspekt der Klimaforschung aufgegriffen, der ihrer Ansicht nach zu oft beiseitegelassen wird: die Gefahr, dass der Klimawandel am Ende zum Aussterben der menschlichen Spezies führt. mehr lesen / lire plus

Judentum und Antisemitismus in Luxemburg: Der lange Weg der Emanzipation

Am Mittwoch hat die Historikerin und woxx-Autorin Renée Wagener ihr neues Buch „Emanzipation und Antisemitismus“ vorgestellt. Dabei wurde deutlich: Der lange Kampf um gesellschaftliche Anerkennung der Jüdinnen und Juden Luxemburgs ist auch ein Gradmesser der Demokratisierung des Landes.

Antisemitische Karikatur aus dem „Luxemburger Marienkalender“ von 1878.

Rund 50 Personen waren der Einladung des Comité Auschwitz in Kooperation mit dem Geschichtsinstitut der Universität Luxemburg in die Villa Pauly gefolgt: Die Historikerin Renée Wagener – Mitglied des Verwaltungsrats und ehemalige Redakteurin der woxx – hat am vergangenen Mittwoch ihr jüngst erschienenes Buch „Emanzipation und Antisemitismus: Die jüdische Minderheit in Luxemburg vom 19. bis zum beginnenden 21. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (et 10/10) : « Une main lave l’autre, les deux lavent le visage »

Né au Kosovo en 1977 et arrivé au Luxembourg en 1998, Fatos Krasniqi est, depuis 2012, avec son frère Zeqir, le patron de l’hôtel Zurich et de la brasserie Barbarella.

Photo : Paulo Lobo

Je suis venu pour demander la protection internationale. Au Luxembourg, j’ai ressenti pour la première fois ce qu’était la liberté. Au début, je pensais que je rentrerais, mais je suis resté. Je me suis bien intégré et ai fondé une famille. Mes frères sont aussi restés. L’un d’eux, Dervish, est même devenu fonctionnaire au ministère de l’Éducation nationale ! Ma sœur est en Allemagne. J’ai rencontré de bonnes personnes qui m’ont donné du travail. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (9/10) : « Là où il y avait le Victory… »

Le 23 septembre 2010, Casa Fabiana a ouvert ses portes. Nous fêtons cet anniversaire avec son alma mater, Fabiana Bartolozzi. Éducatrice de formation, elle a eu vers la quarantaine l’idée d’ouvrir un restaurant.

Photo : Paulo Lobo

Lorsqu’une amie m’a dit : « Là où il y avait le cinéma Victory, on a tout démoli… Ne serait-ce pas une bonne place pour le restaurant ? », j’ai un peu hésité. Or, je me suis dit que le cinéma Victory était lié à ma jeunesse. J’habitais alors à Bertrange et je venais à la gare de temps en temps. J’aimais bien le cinéma Victory et le Marivaux, et j’achetais toujours dans un très bon magasin de sport avenue de la Gare. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (8/10) : Le flair de la grande ville

Dans les années 1976-1977, Germain Bintz quitte Howald et s’installe dans le quartier de la gare, rue Origer.

Photo : Paulo Lobo

C’était un appartement très chouette. J’aimais bien les autres résident-es de l’immeuble : Mme Jeanne, qui tenait le magasin de lingerie en bas, très gentille mais très énergique, une autre vieille dame qui me disait qu’elle priait pour moi chaque soir, une famille portugaise et, surtout, Johnny Glesener, l’un des pionniers de la musique swing et jazz au Luxembourg, pianiste et arrangeur, qui a consacré toute sa vie à la musique. Avant la guerre, il avait tourné dans toute l’Europe. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (7/10) : D’une langue à l’autre

Kabirou Adjibade, plus connu comme Kabi, est bénino-togolais. Il réside au Luxembourg depuis 1998.

Photo : Paulo Lobo

J’ai déposé mes valises au quartier de la gare, rue Glesener. Mon projet professionnel était de continuer mes études, mais ma femme travaillait, nous avions une fille et j’ai dû me lancer dans la vie active. Tout d’abord, j’ai travaillé quelques mois dans un cabinet d’avocats, mais la vie de bureau n’est pas faite pour moi. Ensuite, je suis resté à la maison pour m’occuper de ma fille, en bénéficiant du congé parental, qui venait de se mettre en place au Luxembourg. En 2001, j’ai travaillé au Books and Beans, qui se trouvait sur l’avenue de la Liberté. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (6/10) : Que la vie reprenne

Né au Luxembourg de parents originaires de Bari – « Ils sont arrivés au Luxembourg il y a à peu près 60 ans. Ils étaient très jeunes : mon père devait avoir 16 ans et ma mère 18 » –, Franco Anelli est le patron du Lord Nelson, pub historique placé à mi-chemin entre le quartier de la gare et le centre-ville. Pendant une bonne trentaine d’années et jusqu’à 2012, son père a géré l’emblématique « after » Saumur.

Photo : Paulo Lobo

Franco Anelli : Après le Pfaffenthal, Bonnevoie et rue Beaumont, quand j’avais dix ans, nous nous sommes installés à Gasperich. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (5/10) : Vie de quartier

Originaire de Madrid, Alejandra Manzano Valle est arrivée à Luxembourg en février 2000 afin de travailler pour une institution européenne. Les premiers temps, elle a habité à l’hôtel Molitor et à l’hôtel Italia. Elle a fait de la gare son quartier.

Photo : Paulo Lobo

Alejandra Manzano Valle : À l’hôtel Molitor, je prenais le petit déjeuner dans la cafétéria, et quand je voyais arriver le bus, je sortais en courant pour l’attraper ! C’est là que j’ai compris quel était l’un des points positifs de ce quartier : il est très bien connecté ! Je suis restée ensuite presque deux mois à l’hôtel Italia, parce que cela a pris du temps de trouver un appartement, pour moi qui étais venue seule. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (4/10) : Dans l’air du temps

L’hôtel Carlton est devenu hôtel Perrin. Gwendolyne Schommer, fille du propriétaire et cogérante, nous raconte.

Photo : Paulo Lobo

Gwendolyne Schommer : Mon arrière-grand-père paternel s’appelait Perrin, était entrepreneur et a fait construire le bâtiment, avec l’idée initiale de le vendre. Or celui-ci est devenu un hôtel. La famille Perrin est restée la propriétaire des murs. Un locataire a nommé l’hôtel Carlton. En 2020, nous avons décidé de raviver les traces de l’histoire familiale.

C’était votre projet, de relayer votre père dans la direction de l’hôtel ?


J’ai fait des études en communication visuelle et je n’avais jamais pensé travailler dans le milieu familial. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (3/10) : Un Chicago bon enfant

Si vous passez dans la rue de Reims, votre attention sera captée par les vitrines bigarrées de la galerie Painture Calon, un établissement où Philippe et Christel Calon fabriquent et vendent du pain (bio)logique, où sont exposés des dessins du jeune Jeremy, leur petit-fils, où l’on peut découvrir le travail de peintres cubains, feuilleter des livres d’art en espagnol ou regarder des photos de Cuba, des portraits de Fidel Castro et de Jean-Paul Belmondo, ce dernier avec à ses côtés Philippe Calon !

Photo : Paulo Lobo

Né le 21 décembre 1942 à Tourcoing, d’une mère eschoise, Philippe Calon est arrivé au Luxembourg en 1957. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (2/10) : Une femme indépendante

Originaire de Tondela, Amelia Gomes 
avait 16 ans à son arrivée au Luxembourg, en 1986. Elle habitait chez des oncles. À 18 ans, elle n’est pas rentrée, comme elle le souhaitait initialement.

Photo : Paulo Lobo

J’ai trouvé du travail dans la restauration et en trois mois j’ai appris le français. De la plonge, je suis vite passée au service des tables. Je suis restée dix ans dans ce secteur. J’ai abandonné l’idée de rentrer : je me suis habituée au Luxembourg et j’y ai rencontré mon futur mari et père de mes deux enfants.

Et l’épicerie Melita a démarré.


Mes beaux-parents et moi avons repris le magasin, qui existait depuis longtemps et avait eu des propriétaires luxembourgeois, italiens et portugais. mehr lesen / lire plus

Que reste-t-il de nos amours ? (1/10) : La passion du métier

Le 30 mars 2020, Savino Daloia nous confiait : « Je pense qu’une nouvelle poissonnerie ouvrira ses portes au même endroit. » Deux ans plus tard, au 31, rue de Strasbourg se trouve Thym & Citron, et la poissonnerie Kraken pointe son nez en face.

Photo : Paulo Lobo

À la base, une alliance : depuis décembre 2021, Florent Demesmaeker et Gérald Polis travaillent en collaboration avec Nico Daloia et Elvira Marchand.


Nico : Elvira et moi n’aurions pas pu rouvrir tout seuls.

Florent : Et nous non plus. Il nous fallait des gens avec de l’expérience.

Elvira : Pour moi, le plus important, c’était de revoir mes clients. mehr lesen / lire plus

Historische Ausstellungen und mehr: Trierer Untergänge

Ab diesem Wochenende steht Trier im Zeichen des Untergangs von Rom: Drei klassische Ausstellungen, mehrere Kunstprojekte und ein umfassendes Begleitprogramm bieten Fortbildung und Unterhaltung für jeden Geschmack.

Büro Wilhelm, Amberg/Rheinisches Landesmuseum Trier (GDKE)

Ein großer Haufen Marmortrümmer und Kalkstaub markierte den Schluss der Ausstellung „Ein Traum von Rom“ vor acht Jahren im Trierer Landesmuseum – nach dem Zusammenbruch des Imperiums wurden Kunstwerke als Baustoff genutzt. „Fortsetzung folgt“, hätte das Museumsteam hinschreiben können, denn am Freitag, 25. Juni eröffnet eine neue Ausstellung, die eben diesem Ende des Traums, dem „Untergang des Römischen Reiches“, gewidmet ist. Fünf Monate lang wird nicht nur das Rheinische Landesmuseum sich mit dem Thema Untergang befassen, sondern auch andere Museen und Kulturinstitute in Trier – das Begleitprogramm reicht von wissenschaftlichen Konferenzen über moderne Kunst bis hin zu einem Mode-Apokalypse-Wochenende. mehr lesen / lire plus